Oasis, Spice Girls, Police… la nostalgie rapporte gros aux groupes cultes
Comme les Spice Girls, Guns N’Roses ou Police avant lui, Oasis a annoncé une improbable tournée à l’été 2025. Une nouvelle qui ravit les fans et dont la recette est estimée à 475 millions d’euros.
Un vent de nostalgie, un brin de romantisme, une bonne dose de marketing et le tour est joué. La marque est ressuscitée, la machine à cash relancée. Noel et Liam Gallagher, les frères ennemis du groupe de rock mythique Oasis, vont renouer avec la scène pour une tournée à l’été 2025. Après une violente rupture de quinze ans, « les armes se sont tues », jurent-ils dans un communiqué. Et le conte de fées s’annonce lucratif. Les quatorze dates programmées au Royaume-Uni et en Irlande pourraient leur rapporter 400 millions de livres (475 millions d’euros), selon une estimation de l’Université de Birmingham.
Une recette qui pourrait encore enfler. A peine les places mises en vente, une polémique a éclaté sur la flambée des prix des billets. Certains affichés à 150 livres ont ensuite été proposés à plus de 350 livres. En cause : la tarification dynamique, consistant à ajuster en temps réel les tarifs en fonction de la demande des consommateurs.
Une affaire de business
De l’argent frais qui tombe à point nommé. La séparation de Liam Gallagher avec son ex-épouse lui a coûté 20 millions de livres (23,7 millions d’euros), selon les médias britanniques. Divorce et retraite ne font pas toujours bon ménage. Désormais sur les réseaux sociaux, les spéculations vont bon train. « Les deux frères ne se parlent plus, l’aventure ne risque pas de durer très longtemps », ricane un internaute sur X. Un autre raille : « Les gens se demandent pourquoi Oasis se reforme. 400 millions de livres, fin du débat. »
Lots of people wondering why #Oasis decided to reform. £400m for 14 dates. That's why. End of debate. I would have done it years ago.
— Chris Saunders (@CMSaunders01) August 27, 2024
D’autres dates devraient bientôt être dévoilées. « Ils ferment le robinet pour faire monter la pression, l’impatience… Et les prix », analyse Alain Lahana, producteur d’Iggy Pop, de Genesis ou de Depeche Mode. Et c’est encore mieux pour les finances si les concerts donnent lieu à un album de tournée. Un point[...]
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