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Nucléaire: voici quatre start-up françaises en pointe dans le secteur

Frédéric Speich Photo PQR/ La Provence/ MAXPPP

Relancer le nucléaire. Poussant les feux dans les mini-réacteurs, elles s'activent, à l'ombre d'EDF. Leurs projets réclament des centaines de millions d'euros pour faire sauter les verrous technologiques.

Industrie lourde, très sensible, ultra-réglementée et super-capitalistique, le nucléaire semblait réservé aux Etats et à ses poids lourds comme EDF en France. Mais le dérèglement climatique provoque une ruée des investisseurs vers la "climate tech". Et les concepts de miniréacteurs (SMR) - bien moins chers car réplicables en série, et sans risque d'accident de grande ampleur car peu puissants - ont rendu le nucléaire accessible aux start-up.

Aux Etats-Unis, les milliardaires "techno-solutionnistes" Jeff Bezos, Peter Thiel et surtout Bill Gates, avec sa société TerraPower, ont misé des dizaines de millions sur l'innovation nucléaire. Aujourd'hui, quelque 70 start-up espèrent révolutionner le secteur, dont quatre françaises, et les voici.

1. Jimmy Energy

Jimmy Energy est la plus avancée. Fondée en 2020 par Antoine Guyot (Polytechnique) et Mathilde Grivet (HEC), 29 ans, entourés par un comité de spécialistes tel Dominique Vignon, ancien PDG de Framatome, elle conçoit une version miniature (10 MW thermiques) des réacteurs à haute température (dits HTR). Une technologie éprouvée dont quelques modèles ont fonctionné depuis les années 1960 mais la nouveauté, avec ce format compact, est de viser un marché jamais ciblé: la chaleur décarbonée pour l'industrie. Ces mini HTR pourront avantageusement remplacer les brûleurs au gaz polluants utilisés dans la chimie et l'agroalimentaire.

Jimmy a levé quinze millions d'euros en octobre, décroché un premier client et "15 entreprises ont signé une lettre d'intérêt", indique Antoine Guyot qui vise "un marché de 600 à 800 unités en France". La jeune pousse a déjà pris langue avec l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour préparer le processus réglementaire. "Nous pensons mettre en service un démonstrateur en 2026." Un bémol: ces réacteurs utilisent un uranium très enrichi, le Triso, non encore disponible dans l'Hexagone.

Au contraire, Naarea et Transmutex ont pour but commun de commercialiser des SMR qui pourront brûler l'uranium natur[...]

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