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Nouvelle tempête financière pour les banques européennes

par Julien Ponthus

PARIS (Reuters) - Les banques européennes font face vendredi à une nouvelle tempête financière suite à la décision des Britanniques de sortir de l'Union européenne, une issue qui a pris les investisseurs par surprise et entraîné l'effondrement en Bourse du secteur financier à l'ouverture des marchés.

"Les marchés vont être agités pendant quelques semaines", estime un analyste basé à Paris, alors que l'indice sectoriel des banques européennes plongeait de 13,51% vers 12h00.

Les banques britanniques, comme Lloyds (-22%), Barclays (-17%) ou RBS (-18%) essuient de très fortes pertes mais elles sont loin d'être les seules à être affectées par le choix des électeurs britanniques.

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Les établissements italiens, espagnols ou grecs sont également très sévèrement touchés avec par exemple une chute de plus de 18% pour Intesa Sanpaolo et Banco Santander et jusqu'à 28% pour Alpha Bank.

Les banque françaises, souvent un peu plus malmenées que leurs pairs, ont vu leur titre régir plus vivement que la moyenne européenne avec Société générale qui lâche 18,45% et BNP Paribas -16,49%. La réaction est plutôt en ligne pour Crédit agricole (-14%) et Natixis (-15%).

Ce nouveau cataclysme boursier intervient alors que les banques européennes traversent une décennie très difficile avec la crise financière de 2007, celle des dettes souveraines européennes de 2011 et la mise en oeuvre d'une régulation beaucoup plus exigeante et consommatrice de fonds propres.

La longueur attendue des négociations pour définir les relations économiques entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, notamment la question du passeport européen pour l'accès aux marchés financiers, fait craindre une nouvelle longue période d'incertitude.

L'association Paris Europlace a d'ailleurs demandé que suite à la victoire du Brexit au référendum, le Royaume-Uni ne puisse plus bénéficier de ce passeport européen.

Les banques de financement et d'investissement européennes devraient logiquement souffrir de cette situation qui encourage l'attentisme des entreprise, peu enclines à lancer des emprunts obligataires, des introduction en Bourse ou des opérations de fusions ou d'acquisitions, surtout si elles impliquent une partie britannique.

D'après les données Thomson Reuters à la date du 9 juin, le volume des transactions de fusions et acquisitions a chuté de 70% au Royaume-Uni depuis le début de l'année contre un repli de 20% pour l'ensemble du marché européen.

(Edité par Matthieu Protard)