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Le PIB américain encore meilleur que prévu au 3e trimestre

par Lucia Mutikani

WASHINGTON (Reuters) - La croissance de l'économie américaine a une nouvelle fois été revue en hausse au troisième trimestre, atteignant son plus haut niveau depuis deux ans grâce à la progression des dépenses de consommation et à la vigueur des exportations, notamment de soja, montre jeudi la troisième et dernière estimation du produit intérieur brut (PIB).

Ce PIB a progressé de 3,5% en rythme annualisé, contre +3,2% en deuxième estimation et +2,9% en première estimation et après une hausse de 1,4% au deuxième trimestre, a annoncé le département du Commerce.

Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis le troisième trimestre 2014. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé en moyenne une révision en hausse de 0,1 point à 3,3%.

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La consommation des ménages a continué de soutenir l'expansion de l'activité économique avec une hausse de 3,0% en rythme annualisé, contre +2,8% en deuxième estimation et +2,1% en première.

Ces bons chiffres devraient conforter la Réserve fédérale dans sa volonté d'accélérer le rythme de ses hausses des taux en 2017.

Il y a huit jours, la Fed avait relevé son principal taux directeur pour la première fois en un an et dit s'attendre à une accélération du cycle de resserrement de sa politique monétaire, la banque centrale américaine semblant ainsi s'adapter aux promesses de baisse des impôts, de hausse des dépenses et de dérégulation de la future administration Trump.

Plusieurs autres indicateurs publiés ce jeudi attestent de la bonne santé de l'économie américaine, à l'instar des commandes de biens durables et des inscriptions hebdomadaires au chômage.

En dépit de ces statistiques favorables, Wall Street et le dollar sont orientés en légère baisse dans des volumes d'échanges très minces à l'approche des fêtes de Noël. Cers actifs continuent donc de marquer une pause dans l'envol qui les porte depuis la victoire inattendue de Donald Trump à l'élection présidentielle du 8 novembre.

LES REVENUS DES MÉNAGES INCHANGÉS EN NOVEMBRE

Les commandes de biens durables dans leur ensemble ont chuté de 4,6% en novembre aux Etats-Unis, après avoir bondi de 4,8% en octobre mais si on enlève les biens de défense et l'aéronautique ces commandes ont augmenté plus que prévu le mois dernier.

Selon les données publiées par le département du Commerce, les commandes de biens durables hors défense et aéronautique, indicateur considéré comme un bon indicateur des plans d'investissement des entreprises, ont progressé de 0,9% en novembre, contre +0,2% en octobre et -1,4% en septembre.

La bonne tenue de ces commandes a notamment été le fait d'une demande soutenue pour les machines et les métaux primaires, évolution qui semble suggérer que l'impact négatif du bas niveau des cours pétroliers sur le secteur manufacturier commence à se dissiper.

Egalement pénalisés par la vigueur du dollar, qui s'est encore accentuée depuis la victoire de Donald Trump, les dépenses d'équipement des entreprises se sont contractées pendant quatre trimestres consécutifs et ont freiné la croissance économique américaine.

Les économistes anticipent en outre un rebond des dépenses d'équipement en 2017, grâce notamment au programme économique de Donald Trump, perçu comme étant très favorable aux entreprises.

Le nombre des inscriptions au chômage a atteint la semaine dernière un pic de six mois aux Etats-Unis, selon le département du Travail, mais il reste, à 275.000, sous le seuil psychologique de 300.000 pour la 94e semaine consécutive, une série sans précédent depuis 1970, quand le marché du travail était bien plus réduit.

Une autre statistique, également publiée par le département du Commerce, apporte un bémol à ce tableau plutôt flatteur de l'économie américaine : les dépenses des ménages ont augmenté moins que prévu en novembre, tandis que leurs revenus ont stagné pour la première fois depuis neuf mois, une donnée qui suggère un ralentissement de la croissance au quatrième trimestre.

Ces dépenses ont progressé de 0,2% après +0,4% en octobre et contre +0,3% attendu. Ajustées de l'inflation, ces dépenses ont progressé de 0,1% en novembre comme en octobre.

Les dépenses de consommation auraient ainsi ralenti au dernier trimestre après leur hausse de 3,0% annualisée au troisième trimestre.

Et l'indice des indicateurs avancés est resté inchangé en novembre contre +0,1% en octobre et un consensus des économistes de +0,2%.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)