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La nouvelle loi de bioéthique laisse le champ libre à la création d'embryons mi-homme mi-animal

Pixabay

L'Assemblée nationale vote ce mardi 15 octobre 2019 le projet de loi de bioéthique après près de 80 heures de débat sur différents sujets sensibles comme l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. L'article 17 du projet de loi de bioéthique, qui concerne "la possibilité d'utilisation des outils de modification ciblée du génome en recherche fondamentale", a été discuté et adopté en première lecture par les députés le 4 octobre 2019.

La nouvelle loi de bioéthique continue à interdire la modification génétique d'un embryon humain par adjonction de cellules provenant d'animaux, mais laisse la voie libre à l'injection de cellules humaines dans des embryons animaux pour créer ce que l'on appelle souvent des "chimères", des organismes dont les cellules sont issues de plusieurs espèces. La nouvelle loi de bioéthique pourrait donc lever un flou juridique qui existait jusqu'à présent : la loi de bioéthique actuellement en vigueur interdisait les embryons chimériques mais sans spécifier de quel embryon il s'agissait.

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Pour rappel, on appelle embryon, "tout ce qui se passe entre le moment de la fécondation jusqu'à un stade où les ébauches d'organes commencent à apparaître. Même s'il est difficile d'établir une frontière précise entre le stade d'embryon et de foetus, à partir du 15e jour, les premières cellules différenciées, les cellules qui vont donner le cerveau par exemple, commencent à se mettre en place. Avant le 15e jour, on dit qu'il n'y a donc pas de conscience humaine", a précisé à Business Insider France Pierre Savatier, directeur de recherche à l'Inserm à l'Institut cellule souche et cerveau à Bron.

Les chercheurs lisaient entre les lignes du texte actuellement en vigueur et avaient compris que l'injection de cellules animales dans un embryon humain était interdite, mais que la greffe de…

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