Ce nouveau service qui vous est proposé en composant le 15

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C’est un peu le “bébé” du ministre de la Santé et de la Prévention François Braun. Lors de la seconde réunion plénière du conseil national de refondation (CNR) mercredi 3 mai, l’ex-urgentiste a réitéré sa promesse de généraliser les services d’accès aux soins (SAS) d’ici la fin de l’année. Et avec une montée en charge dès cet été, sachant que la moitié du pays est déjà équipée. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cet énième acronyme qui s’ajoute au Samu pour les urgences vitales et à la PDSA (permanence des soins ambulatoires) pour les gardes le soir, la nuit et le week-end ?

À lire la définition du ministère de la Santé, le patient peut recourir au SAS lorsque son médecin traitant n’est pas disponible. Dans ce cas, il compose le 15, le même numéro que pour les urgences vitales. “Un premier assistant de régulation médicale (ARM) répond en 30 secondes et met moins d’une minute pour évaluer la situation. Soit il redirige le patient vers le Samu en cas d’urgence vitale, soit il est transféré à un médecin régulateur qui l’orientera au mieux”, raconte Michel Durenque, médecin régulateur au SAS du Lot-et-Garonne.

Prenons l’exemple d’un patient qui souffre d’une gastro-entérite un mercredi après-midi. Le cabinet de son médecin généraliste est fermé. Ne trouvant pas d’autre médecin disponible autour de chez lui, en consultant les plateformes de prise de rendez-vous en ligne comme Doctolib ou l’annuaire de l’Assurance maladie, le patient compose le 15. Après avoir communiqué son identité (...)

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