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Nouveau recul de l'activité manufacturière en février

Les résultats définitifs de l'enquête mensuelle de Markit auprès des directeurs d'achat montre que l'activité dans le secteur manufacturier s'est contractée pour le dixième mois consécutif en février en France. /Photo d'archives/REUTERS/Régis Duvignau

PARIS (Reuters) - L'activité dans le secteur manufacturier s'est contractée pour le dixième mois consécutif en février en France, selon les résultats définitifs de l'enquête mensuelle auprès des directeurs d'achat publiés lundi par Markit.

L'indice global du secteur est ressorti à 47,6 contre 49,2 en janvier, un niveau légèrement en-deçà de sa première estimation (47,7) et sous la barre de 50 qui sépare contraction et expansion de l'activité.

L'indice de la production recule à 47,0 contre 49,1 en janvier, signalant un neuvième mois consécutif de baisse.

Le volume des nouvelles commandes diminue une nouvelle fois, l'indice atteignant 45,0 contre 47,8 en janvier, soit la plus forte contraction depuis août. Le volume des nouvelles commandes à l'export diminue pour le dixième mois consécutif, à un rythme cependant moins marqué qu'auparavant.

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L'indice de l'emploi recule légèrement à 48,5 contre 48,9 en janvier, signalant un onzième mois consécutif de suppressions de postes.

"La conjoncture reste morose dans le secteur manufacturier français, la contraction de la production et des nouvelles commandes s'accélérant au cours du mois", a déclaré Jack Kennedy, économiste de Markit.

"Les nouveaux replis des prix des achats et des prix de vente enregistrés en février, conjugués à la persistance d'un environnement peu favorable à la demande, font craindre une installation durable des tensions déflationnistes", ajoute-t-il.

"En conséquence, les fabricants français procèdent à de nouvelles diminutions d'effectifs, de même qu'ils réduisent leurs stocks d'achats et de produits finis."

L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie de l'Insee a quant à lui reculé d'un point en février pour se situer juste en dessous de sa moyenne de long terme.

(Jean-Baptiste Vey)