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Nouveau rôle de père et films de zombies: Sadek nous parle de son nouvel album, "Aimons-nous vivants"

Sadek dans le clip d'
Sadek dans le clip d'

Sadek réinvestit les rayons des disquaires avec Aimons-nous vivants, son cinquième album studio, sorti vendredi. Trois ans après son dernier opus, Johnny de Janeiro, le rappeur français revient avec un disque porté par les morceaux Labess et Aller-Retour, alors que sa vie personnelle vient de prendre un tournant: l'artiste de 29 ans est devenu père l'été dernier. Pour la sortie de son nouvel album, il est revenu sur la paternité et sur ses derniers singles au micro de BFMTV.

Pour Labess, Sadek voulait faire un clip "dans son quartier, à Neuilly-Plaisance" (Seine-Saint-Denis) en présence de ses amis: "C'est une tradition pour tous les albums". Mais pour la vidéo qui habille le single Aller-Retour, aux allures de court-métrage horrifique, il a choisi "un visuel complètement différent, pas trop dans les codes du rap": au volant d'une Opel Monza, qu'il prend après avoir bu de l'alcool, le rappeur tente d'échapper à une horde de zombies.

https://www.youtube.com/embed/_P8_TxRE9II?rel=0"Je suis totalement fan des films de zombies, comme Dernier train pour Busan ou Zombieland", explique Sadek. "Je trouve qu'il y a une vraie métaphore: c'est souvent un petit groupe d’humains qui se retrouve à se battre contre le reste de l’humanité. Il y a plein de choses en ce moment qui font peur, et que la plupart des humains font. Je me dis qu’il faut combattre et pas rejoindre. Quitte à les voir tous comme des zombies et accepter de faire partie de la dernière petite poignée, ça me va très bien."

"L'irresponsabilité, c'est fini"

Son nouveau rôle de père de famille a également eu une influence sur la réalisation de ce clip, comme il l'explique: "Je suis parti du postulat de quand tu racontes une histoire à ton enfant pour ne pas qu’il fasse quelque chose. Je me suis dit que si je lui racontais une histoire avec des zombies, j’arriverais à faire une espèce de prévention anti-drogue, anti-alcool et anti-addictions." Des conseils qu'il applique lui-même:

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"Ce qui change, quand on a des enfants, c’est qu'à la naissance tu sens qu'un peu de toi s’éteint pour renaître en lui. Toute cette part d’irresponsabilité, c’est fini. Et c’est tant mieux (...) C’est une force extraordinaire parce qu’avant, tout ce que je faisais je le faisais dans une journée qui ne menait nulle part et si elle se finit, elle se finit. Maintenant, je me dis que l’objectif c'est de réussir des choses pour que le petit puisse prendre d’autres choses à son aise. Pas forcément dans la musique, mais dans la vie."

S'il affiche sa fierté pour ce clip et ce morceau, il assume une petite déconvenue dont il s'amuse: "L'Opel Monza, c'est une voiture magnifique", déclare-t-il. "Je voulais une voiture qui fasse vraiment film, et j'ai trouvé qu’elle faisait très Scooby-Doo quand on me l'a montrée. Alors j'ai dit 'ramenez-la tout de suite'", plaisante-t-il. Mais voilà: "Je pensais être le seul à être allé chercher une Opel Monza, et 12 heures après je l’ai vue dans le clip de Kaaris", lâche-t-il dans un rire.

Sur les 18 morceaux qui constituent Aimons-nous vivants, Sadek a convié du beau monde: le rappeur partage des featuring avec Ninho et SCH (Kimono), Fianso et Heuss L'Enfoiré (Soutien), Vald (Alliance) ou encore Kalash Criminel (Perroquet).

Article original publié sur BFMTV.com