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Nouveau bac : épreuves de spécialité annulées au profit du contrôle continu

C'est le contrôle continu qui va être appliqué après l'annulation des premières épreuves du nouveau baccalauréat, qui devaient avoir lieu en mars prochain, à cause de la crise sanitaire du covid-19.

Les premières épreuves de spécialité du nouveau baccalauréat, qui comptent pour un tiers de la note finale, sont annulées au profit du contrôle continu en raison de la crise sanitaire, selon un courrier de Jean-Michel Blanquer adressé jeudi soir aux enseignants. Les enseignements de ces spécialités «ne seront pas évalués au travers d'épreuves au mois de mars mais sur la base des moyennes des trois trimestres de Terminale de ces enseignements», indique ce courrier dont l'AFP a obtenu copie.

Le ministre de l'Education y explique avoir dû «tenir compte des effets de la crise sanitaire». «Dans les propos des élèves, j'ai entendu les inquiétudes exprimées face aux difficultés de préparation aux épreuves des enseignements de spécialité» et «dans ceux des professeurs, j'ai été sensible à l'expression d'une fatigue éprouvée dans ce qui est vécu comme une course contre la montre», décrit-il.

La réaction des syndicats

Depuis plusieurs semaines, professeurs, élèves, parents d'élèves et syndicats réclamaient l'annulation ou le report de ces épreuves prévues en mars, alors que 70% des lycées ont mis en place un enseignement hybride depuis neuf semaines. Pour Philippe Vincent, le secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement, l'annulation des épreuves de spécialité est «une décision raisonnable et pragmatique dans le contexte actuel».

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Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire, s'est montrée, elle, plus mitigée. «On acte le fait que le ministre a entendu que les épreuves ne pouvaient décemment pas se tenir en mars, cela va permettre de faire baisser la pression mais cela soulève le problème du contrôle continu qui peut être facteur d'inégalité», a-t-elle regretté. Dans un(...)


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