Notre-Dame-des-Landes : Vinci sera indemnisé si le gouvernement renonce à l'aéroport
Plusieurs médias rapportaient que l’État aurait cherché une clause afin d’éviter cette indemnisation, en cas de renoncement au projet d’aéroport.
Si le gouvernement renonce au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’État indemnisera Vinci. C’est ce qu’a annoncé le PDG du groupe, qui doit être le concessionnaire de l’aéroport. Une déclaration afin de mettre un terme aux rumeurs.
En effet, depuis plusieurs jours, différents médias rapportent que l’État chercherait à éviter d’indemniser Vinci si le projet d’aéroport est abandonné, en cherchant une clause juridique dans le contrat.
350 millions d’euros d’indemnisation ?
“L’État a exprimé le besoin à travers quelques coups de téléphone de nous dire que cela était complètement faux”, a déclaré à ce propos à la presse Xavier Huillard, le PDG de Vinci. La décision d’abandonner ou non le projet de construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes doit être prise avant fin juillet, a promis le Premier ministre, Édouard Philippe.
Selon les médiateurs, l’indemnisation pourrait se monter jusqu’à 350 millions d’euros, tandis que les opposants à l’aéroport avancent des chiffres moins élevés, entre 150 et 200 millions d’euros.
Le gouvernement doit trancher entre la confirmation du projet de construction de ce nouvel aéroport où la solution d’une extension de l’actuel aéroport Nantes-Atlantique. Un referendum consultatif auprès de la population locale a été organisé, la majorité s’étant prononcé en faveur du projet de Notre-Dame-des-Landes.