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Non, les étrangers ne sont pas responsables de la hausse (ou de la baisse) des prix

Non, les étrangers ne sont pas responsables de la hausse (ou de la baisse) des prix

Les notaires tordent le cou à l'idée reçue selon laquelle les étrangers pèsent lourdement sur les prix de l'immobilier. C'est ce qui résulte d'une enquête sur le profil des acheteurs étrangers dans la capitale.

Les étrangers influent-ils réellement sur le marché parisien ? Oui, mais très faiblement. « S’ils peuvent ponctuellement exercer un rôle déterminant sur certains segments de marché très étroits dans la capitale, leur présence doit être relativisée et remise en perspective », tranchent les notaires en marge d'une note de conjoncture sur le marché parisien. Alors que la population étrangère représente 15% des habitants de la capitale, les acheteurs internationaux ne représentent que 8% des transactions à Paris, selon les notaires franciliens. D'où proviennent-ils ? Les trois pays les plus représentées aujourd'hui sont l'Italie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Suivent les Chinois, les Portugais, les Allemands, les Algériens et les Espagnols.

De moins en moins d'étrangers non-résidents

S'ils représentent donc moins de 1 acheteur sur 10, ces acheteurs sont composés de personnes aux profils très variés. D'abord ceux qui sont nés à l’étranger, résident en France « et achètent plutôt dans Paris ». Leur nombre augmente régulièrement selon l'enquête, mais dans une faible mesure depuis cinq ans : ils représentaient autour de 4% des acquéreurs de 1996 à 2011, pour passer à 5,5% en 2014, précisent les notaires.

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Il faut ensuite distinguer les non-résidents qui achètent depuis l'étranger. Leur part, elle, tend à l'inverse à diminuer dans le total des ventes à Paris : elle est « en dessous de 3% alors qu’elle avait progressé jusqu’à atteindre près de 4% en 2008/2009 ». Cause de ce repli : la très forte hausse des prix de 2010, conjuguée à l'effet d'une « fiscalité dissuasive », concluent les notaires.



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