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Non, la France n’est pas le pays qui verse le plus d’aides aux chômeurs

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Selon Bercy, les revenus versés aux demandeurs d’emplois en France ne sont pas particulièrement plus élevés que dans les autres états européens.

Le ministère des Finances désamorce une idée reçue. Non, la France n’est pas plus généreuse avec ses chômeurs que les autres pays de l’Union européenne. Document à l’appui, le Trésor publie une note où sont comparés les taux de revenus de remplacement dans 16 pays européens.

Une notion qui va au-delà des indemnités chômage, et prend en compte les allocations pour le logement, les allocations familiales ou encore les déductions d’impôt octroyées aux demandeurs d’emploi. Conclusion, la France ne se singularise pas dans le paysage européen”, selon le Trésor.

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Mieux que l’Espagne, moins bien que le Danemark

Après cotisations et impôts, le taux de remplacement net est de 67% par rapport à l’ancien salaire en France. Un niveau sensiblement équivalent à celui de la Belgique (68%), l’Allemagne (67%) ou encore la Norvège et l’Italie (66%), et légèrement inférieur à la moyenne des pays testés.

C’est toutefois largement moins qu’au Danemark (84%) ou encore en Suisse (77%), mais bien supérieur à l’Espagne (61%), la Suède (56%) ou au Royaume-Uni (54%).

Les hauts salaires mieux lotis qu’ailleurs

Néanmoins, le système français est toutefois premier dans un domaine. Le taux de remplacement des salariés ayant un salaire élevé, au moins deux fois supérieur au salaire moyen : ces salariés perçoivent en moyenne 68% de leur ancien salaire, contre 48% en moyenne dans l’Europe.

La France se distingue également par l’origine des fonds du revenu de remplacement. En majorité, il s’agit des allocations chômage, alors que dans d’autres pays, il provient majoritairement de baisses d’impôts, comme l’Allemagne, ou d’aides familiales, comme au Royaume-Uni. Conséquence pour la France : à la fin de la période d’indemnisation, au bout de deux ans de chômage, le taux de remplacement diminue plus vite que dans les autres pays.