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Nissan veut prendre un tiers du capital de Mitsubishi

TOKYO (Reuters) - Répétition du titre. Le constructeur automobile japonais Nissan est entré en négociations exclusives avec Mitsubishi Motors pour prendre une participation de plus de 30% au capital de son compatriote, via un investissement d'environ 200 milliards de yens (1,6 milliard d'euros), a-t-on appris de deux personnes informées de ce projet.

Si elle se concrétise, cette opération ferait de Nissan le premier actionnaire individuel de Mitsubishi, malmené en Bourse depuis qu'il admis le mois dernier avoir exagéré l'autonomie en carburant de quatre modèles de mini-véhicules commercialisés au Japon, dont deux sous la marque Nissan.

Nissan obtiendrait ainsi une participation supérieure à celle de 15% qu'il détient dans Renault. Le constructeur français possède pour sa part une participation de 43,4% dans Nissan dans le cadre de cette alliance.

Les conseils d'administration de Nissan et de Mitsubishi se prononceront séparément jeudi sur cet investissement et sur ses détails opérationnels, ont dit les deux sources, une chez chaque constructeur.

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Il n'a pas été possible de joindre les deux constructeurs dans l'immédiat.

La valeur boursière de Mitsubishi Motors a chuté de plus de 40% depuis le 20 avril, date à laquelle le groupe a avoué avoir exagéré les performances de ses mini-véhicules en termes de consommation de carburant. Les ventes de ses mini-véhicules ont diminué de moitié en avril.

Le constructeur a averti mercredi que ce problème pourrait affecter davantage de véhicules, tout en assurant qu'il disposait de suffisamment de liquidités pour faire face au scandale.

Issu d'un conglomérat démantelé à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, Mitsubishi Motors conserve des liens étroits avec ses homologues, Mitsubishi Heavy Industries, Mitsubishi Corp et The Bank of Tokyo-Mitsubishi, qui, avec leurs filiales, contrôlent ensemble environ 34% du constructeur automobile.

(Maki Shiraki; Marc Angrand et Bertrand Boucey pour le service français)