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Nissan va poursuivre les discussions avec l'Etat sur Renault

Le conseil d'administration de Renault, réuni vendredi en séance extraordinaire, n'est pas parvenu à un accord sur la question des droits de vote de l'Etat français et celle d'un rééquilibrage avec Nissan mais a convenu d'une poursuite des discussions, selon plusieurs sources proches du dossier. /Photo prise le 22 janvier 2015/REUTERS/Yves Herman

PARIS (Reuters) - Le conseil d'administration de Renault a échoué vendredi à résoudre son bras de fer avec l'Etat français au sujet de son alliance avec Nissan, le japonais acceptant de poursuivre les discussions.

Le constructeur français a tenu vendredi une session d'urgence de son conseil pour étudier sa stratégie dans le cadre du conflit ouvert entre son PDG Carlos Ghosn et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.

Dans un communiqué publié après la clôture de la Bourse, Renault précise que les discussions se poursuivront entre l'Etat français et Nissan, les deux principaux actionnaires de Renault.

"Pour poursuivre les discussions, le conseil d'administration a décidé de s'organiser pour favoriser la recherche et la formalisation d'une solution préservant l'intérêt social de Renault et renforçant l'alliance", précise le groupe français.

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Selon une source proche du dossier, la réunion s'est bornée à un rappel des positions des uns et des autres.

La crise a éclaté au grand jour en avril lorsque l'Etat français, principal actionnaire, est monté au capital de Renault pour s'assurer à partir de mars prochain les droits de vote doubles prévus par la loi Florange.

Les administrateurs indépendants de Renault ont apporté jeudi publiquement leur soutien à Carlos Ghosn.

Renault détient une participation de 43,4% dans Nissan, qui détient 15% du français, mais aucun droit de vote.

(Laurence Frost et Gilles Guillaume, avec Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez)