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La bourse ferme dans 1 h
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Nicolas et Angela

Nicolas et Angela se sont vus, se sont aimés et ont trouvé une position commune.Les taux ont baissé. Les marchés sont rassurés.
Hier, les politiques se sont réunis au chevet de la Grèce en défaut de paiement, non pas pour la sauver, mais pour sauver Monsieur Trichet de la honte d'avoir mis la BCE en faillite.

Il faut rappeler que la BCE n'a que 13 milliards d'euros de fonds propres ce qui n'est rien au regard du montant des obligations pourries qu'elle détient tant directement qu'en collatéral.

Alors pourquoi les marchés saluent-ils cet accord ?

Encore une fois, le lobby bancaire a bien fonctionné puisqu'on sollicite leur participation sur la base du volontariat. Quel banquier va être assez bête pour volontairement afficher ses pertes dues aux restructurations des dettes grecques de leur portefeuille ?

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110 milliards supplémentaires accordés par l'Europe à un pays qui ne pouvait déjà pas payer les intérêts du premier plan, c'est brillant !

Mais qui paye ?

Principalement les contribuables allemands et français.

Dans ces conditions, Il est vrai que l'on peut qualifier cet accord d'historique.

Pour gagner au plus quelques semaines, on va plonger toute la zone euro dans une récession qui, elle, pourra vraiment être qualifiée d'historique.

Il est amusant de voir les politiques nous expliquer que ce qu'ils font là, ils ne le referont pas pour un autre pays. L'ennui c'est que l'Irlande, le Portugal et l'Espagne ne pourront pas plus que la Grèce rembourser leurs créanciers et qu'il faudra alors à nouveau trouver une position commune lors d'une nouvelle demi-journée de travail. Un vrai boulot le sauvetage de l'euro !

Les derniers chiffres économiques montrent un ralentissement mondial, y compris en Allemagne et en Chine, qui amène la question suivante : comment va-t-on rembourser la montagne de dettes (entre 100 et 150 % du PIB voire 250 % pour le Japon) que l'on a créée, et même en payer les intérêts avec des taux de croissance du PIB inférieur au coût moyen des emprunts.

Il y aurait bien une solution : augmenter les impôts !

Cependant, ce n'est pas bon pour le moral, et encore moins pour se faire réélire…

Une autre solution alors, qui n'empêchera pas de toute façon la première : changer de système monétaire !

L'euro et le dollar sont morts, vive l'or ?

Olivier Delamarche est le Président de la société Platinium Gestion