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Nette progression des Bourses européennes en clôture

(Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en nette progression mercredi, tirées comme la veille par le pétrole et le secteur bancaire dans la perspective de mesures de la Banque centrale européenne pour réduire le poids des créances douteuses, ainsi que par l'accord de principe signé sur un allègement de la dette grecque.

La BCE présentera bientôt des propositions pour réduire le poids des créances douteuses du secteur bancaire en zone euro, a dit mardi la responsable de la supervision bancaire à la BCE, Danièle Nouy.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 1,13% (50,12 points) à 4.481,64 points. Le Footsie britannique a pris 0,70%, freiné par la chute de Marks & Spencer, et le Dax allemand a gagné 1,47%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a avancé de 1,71% et le FTSEurofirst 300 de 1,29%, à son plus haut niveau en près d'un mois.

La Bourse d'Athènes en revanche a mollement réagi à l'annonce dans la nuit que les ministres des Finances de la zone euro se sont engagés à alléger à terme la dette grecque si certaines conditions sont réunies.

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Après avoir gagné près de 1,5% en début de séance, l'indice grec a réduit ses gains au long de la journée pour finir quasiment inchangé à la suite d'un retournement à la baisse du secteur bancaire qui a perdu 3,4%.

Depuis son point bas du 11 février, la Bourse grecque a rebondi de 45%.

Le rendement des obligations souveraines grecques à 10 ans, qui a baissé de près de 30 points de base en matinée, à un nouveau creux de six mois sous les 7,10%, était remonté à 7,31% en fin de journée. Les rendements portugais, espagnol et italien ont également accusé de légères baisses.

Au moment de la clôture en Europe, les grands indices américains prenaient 0,75 à 1%, soutenus par le pétrole et par les banques dans la perspective d'un relèvement rapide des taux de la Réserve fédérale, que les marchés ne craignent plus.

"L'anticipation d'une hausse des taux de la Fed aux Etats-Unis en juin ou juillet semble intégrée. Et les investisseurs regardent enfin le verre à moitié plein : une hausse des taux justifiée par une amélioration de la conjoncture américaine est une bonne nouvelle", écrit Frédéric Augendre, gérant chez Barclays Bourse dans une note à ses clients.

L'indice bancaire en Europe (+3,29%) est arrivé en tête des hausses sectorielles. Société générale a pris 5,9%, plus forte hausse du CAC, Crédit agricole 4,75% et Caixabank 6,27%, plus forte hausse de l'EuroFirst 300. De même, Deutsche Bank a gagné 3,44%, des traders ayant également évoqué des commentaires positifs de JP Morgan sur la banque.

Les valeurs de l'énergie sont arrivées en deuxième position avec un gain de 2,54%, dans le sillage des cours du pétrole après l'annonce par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) que les stocks de brut du pays ont connu la semaine dernière leur plus net repli en sept semaines.

Contre la tendance, Marks & Spencer a chuté de 10,18%, plus forte baisse de l'EuroFirst 300, après avoir annoncé que le plan de son nouveau directeur général pour redresser les activités habillement et articles pour la maison allait dans un premier temps peser sur les bénéfices.

Le dollar a marqué une pause sur le marché des changes mais l'or est tombé à son plus bas niveau en sept semaines dans la perspective d'une hausse rapide des taux de la Fed, confortée par de bons indicateurs américains.

(Atul Prakash et Alistair Smout, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)