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Le chômage repart en nette hausse en août

PARIS (Reuters) - Le chômage s'est retourné en nette hausse en août en France, enregistrant sa plus forte progression depuis septembre 2013 sous l'effet d'une augmentation concernant toutes les tranches d'âge, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans aucune activité) a progressé de 1,4% le mois dernier pour s'établir à 3.556.800, soit 50.200 de plus qu'à fin juillet.

Cette hausse, qui intervient après un recul de 0,5% en juillet, rapproche le nombre d'inscrits du record enregistré en février, à 3.591.000 et fragilise les espoirs d'une inversion de la courbe du chômage, que François Hollande a posée comme condition de sa candidature à l'élection présidentielle de 2017.

"Ce résultat, nettement moins favorable que ceux des mois précédents, peut s’expliquer notamment par les difficultés rencontrées dans certains secteurs d’activité particulièrement affectés par les attentats de juillet (tourisme, hôtellerie-restauration, commerce de loisir, notamment)", souligne la ministre du Travail Myriam El Khomri dans un communiqué.

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En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d'inscrits à Pôle Emploi a augmenté de 1,4%, soit 76.100 personnes supplémentaires en un mois, à 5.518.200 (5.820.400 en incluant les départements d'Outre-mer, également en hausse de 1,4% sur un mois).

Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recule de 0,3% tandis que le total des inscrits dans les catégories A, B et C augmente de 1,9%.

Pour la catégorie A, la baisse enregistrée en juillet semble faire figure d'exception, après deux mois de hausse, de 0,3% en mai et de 0,2% en juin. En associant les catégories A, B et C, la progression du nombre d'inscrits s'était élevée à 0,6% en mai et à 0,1% en juin comme en juillet.

AUGMENTATION "INHABITUELLE" DES ACTUALISATIONS

La catégorie D, qui regroupe les demandeurs d'emploi non tenus de rechercher un emploi, en raison par exemple d'une formation ou d'une maladie, continue de progresser nettement (+5,3% à 325.200 personnes, sous l'effet du plan de 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d'emploi annoncé par François Hollande mi-janvier.

La hausse du mois d'août a concerné toutes les catégories d'âge mais à davantage pesé sur les moins de 25 ans. Le nombre d'inscrits à Pôle emploi a augmenté de 2,3% chez les jeunes, de 1,3% chez les 25-49 ans et de 1,2% chez les 50 ans et plus.

En revanche sur un an, les effectifs des chômeurs augmentent seulement chez les seniors (+2,8%), tandis qu'ils diminuent de 3,5% chez les jeunes et de 0,8% chez les 25-49 ans.

Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d'un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, s'inscrit en hausse de 0,5% en août, à 2.422.600 et affiche une progression de 0,7% par rapport à août 2015.

Leur proportion dans le nombre total de chômeurs est en baisse de 0,4 point, à 43,9%.

Sur les trois mois à fin août, les entrées à Pôle Emploi dans les catégories A, B et C ont augmenté de 7,1% en France métropolitaine par rapport aux trois mois précédents, à 570.000 en moyenne.

Dans le même temps, les sorties de Pôle Emploi ont reculé de 0,5%, avec une baisse inhabituellement forte des sorties pour défaut d'actualisation (-12,3% par rapport aux trois mois précédents, à 208.300 en moyenne.

"Cette augmentation inhabituelle du nombre d’actualisations des demandeurs d’emploi, due notamment à un effet calendaire (nombre de jours ouvrés plus élevé)", a contribué à amplifier la hausse du mois dernier, précise la ministre du Travail dans son communiqué.

(Myriam Rivet, avec Leigh Thomas, édité par Yves Clarisse)