Publicité
La bourse ferme dans 3 h 43 min
  • CAC 40

    8 008,40
    +26,89 (+0,34 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 930,49
    +16,36 (+0,33 %)
     
  • Dow Jones

    37 753,31
    -45,66 (-0,12 %)
     
  • EUR/USD

    1,0677
    +0,0002 (+0,02 %)
     
  • Gold future

    2 397,50
    +9,10 (+0,38 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 740,02
    -341,45 (-0,58 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,23
    -0,46 (-0,56 %)
     
  • DAX

    17 768,33
    -1,69 (-0,01 %)
     
  • FTSE 100

    7 861,51
    +13,52 (+0,17 %)
     
  • Nasdaq

    15 683,37
    -181,88 (-1,15 %)
     
  • S&P 500

    5 022,21
    -29,20 (-0,58 %)
     
  • Nikkei 225

    38 079,70
    +117,90 (+0,31 %)
     
  • HANG SENG

    16 385,87
    +134,03 (+0,82 %)
     
  • GBP/USD

    1,2470
    +0,0014 (+0,11 %)
     

Il ne faut pas trop écouter les banques "too big to fail"

Les risques que les banques font courir au système financier continuent de faire les gros titres des journaux. Bank of America n'a pas passé les tests de stress financier de la Réserve Fédérale américaine, et les régulateurs ont émis des critiques sur les plans de financements de Goldman Sachs et de JPMorgan Chase, obligeant ces deux institutions à réviser à la baisse leurs prévisions de dividendes et de rachats d'actions. Quant à l'intensification des activités de négociation financière de la CityBank, elle soulève des doutes sur son contrôle approprié des risques.

Ces résultats révèlent que certaines des plus grandes banques sont toujours menacées. Et pourtant, les banquiers ne cessent de répéter que la mission d'après crise consistant à renforcer la réglementation et à rendre le système financier plus sûr est pratiquement terminée ; certains brandissent même de récentes études sur la sécurité des banques pour soutenir cet argument. Alors qu'en est-il ? Les banques sont-elles encore fragiles? Ou la réforme de la règlementation post-crise a-t-elle fait son office ?

Les banques "too big to fail" avantagées sur plusieurs plans

La crise financière de 2008 a mis en lumière deux dangereuses caractéristiques dans le système financier actuel. D'abord, en cas de problème, les États renflouent les banques les plus importantes plutôt que de les laisser s'effondrer et risquer de fragiliser l'économie. Enfin, et cela est pire, être trop importantes pour faire faillite, le fameux "too big to fail" encourage les banques à grandir plus encore, d'autant que les créanciers et les partenaires commerciaux préfèrent travailler avec ces établissements bénéficiant d'une garantie implicite de l'Etat.

PUBLICITÉ

Les banques "too big to fail" ont des taux d'intérêt plus faibles sur la dette que leurs consœurs de taille moyenne, parce que les prêteurs savent que les obligations ou les contrats d'échange émis par de telles banques seront honorés, même si la propre

(...) Lire la suite sur La Tribune.fr