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Nasdaq Composite : Pas d'appétit pour risque non plus outre Atlantique
L'indice Nasdaq Composite a légèrement corrigé, en fin de semaine dernière, en perdant 0,62% à 5 051 points. Un manque momentané d'appétit pour la prise de risque à mettre en relation avec le manque d’avancées dans les négociations entre Athènes et ses créanciers, UE et FMI. Plus le temps passe et plus la Grèce se rapproche d’un défaut de paiement. Une éventualité qui n’est désormais plus un tabou et qui a été évoquée à de nombreuses reprises ces derniers jours.
Le président de la Bundesbank (Buba) Jens Weidmann avait fait jeudi dernier des déclarations pessimistes sur la situation de la Grèce en évoquant une augmentation du risque de défaut du pays. Vendredi, c’est une source européenne à Bruxelles qui a indiqué que "les créanciers et les Etats membres ont décidé de commencer à envisager les conséquences d'un non-remboursement de la Grèce et au-delà".
"Un défaut (grec) est en discussion", mais ce n'est pas la même chose qu'un "Grexit", terme désignant une sortie de la zone euro, a souligné en fin de semaine dernière une seconde source européenne.
Sur le plan des statistiques économiques, selon le dernier rapport publié lundi par la Réserve fédérale de New York, l'activité du secteur manufacturier dans l'Etat de New York devrait se contracter en juin. L'indice 'Empire State' a perdu 5,1 points à -2,0 contre une hausse de l'indice autour de 5,8 anticipée par les économistes. L'indice était déjà passé en territoire négatif en avril où il était passé de 6,9 à -1,2 avant de se reprendre au mois de mai.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Les oscillations de l'indice Nasdaq Composite sont le reflet parfait de l'attentisme et de la prudence des opérateurs alors que la Grèce et ses créanciers ne parviennent pas à un accord. Le petit gap baissier tracé vendredi à proximité immédiate de la moyenne mobile à 20 jours (en bleu ...
