Mutuelle : le réflexe pour choisir le bon contrat
Le gouvernement a mis la pression sur les acteurs du secteur. Le ministre de la Santé Olivier Véran en personne a souhaité que les tarifs des complémentaires santé « n'augmentent pas » en 2022. En réponse, la Fédération française de l'assurance (FFA) a demandé une réduction de la fiscalité des contrats santé, taxés à hauteur de 15%. Au final, personne n'a été écouté, même si la Maif a annoncé geler ses tarifs. « L'augmentation des complémentaires santé chaque année est inéluctable, liée à des facteurs tels que le vieillissement de la population et l'évolution des technologies médicales : plus élaborées et donc plus coûteuses », détaille le comparateur Assurland.com qui table sur une hausse moyenne de 2% pour les contrats de mutuelle en 2022.
Une hausse moyenne comprise entre 2 et 6%
Une prévision optimiste. Le cabinet Addactis table une une hausse entre 4 et 6% et de son côté le « prescripteur d'assurance » Good Value for Money anticipe « une hausse moyenne de 3 à 5% des complémentaires santé en raison du coût du 100% santé d'une part, et de la dérive de la prévoyance en arrêt de travail pour les contrats collectifs d'autre part ». « La résiliation à tout moment rend aussi les clients plus volatiles, même si c'est moins le cas en santé qu'en auto et habitation. Les assureurs font des offres commerciales très attractives et ne gagnent généralement de l'argent qu'après trois ans de contrat », souligne Abdellah Nasri de chez Partners Conseils Assurances. Il envisage une hausse moyenne de 5% tout en insistant sur les différences géographiques et de profils qui font osciller les prix et le développement de contrats toujours plus à la carte.
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