Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 022,41
    -0,85 (-0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 918,09
    -18,48 (-0,37 %)
     
  • Dow Jones

    37 899,37
    +123,99 (+0,33 %)
     
  • EUR/USD

    1,0655
    +0,0009 (+0,09 %)
     
  • Gold future

    2 412,00
    +14,00 (+0,58 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 284,77
    +1 011,82 (+1,71 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 379,74
    +67,12 (+5,11 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,17
    +0,44 (+0,53 %)
     
  • DAX

    17 737,36
    -100,04 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    7 895,85
    +18,80 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 249,23
    -352,27 (-2,26 %)
     
  • S&P 500

    4 959,69
    -51,43 (-1,03 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2372
    -0,0066 (-0,53 %)
     

Mr.Bricolage attend un léger mieux du marché français

par Pascale Denis et Dominique Vidalon

PARIS (Reuters) - Mr. Bricolage espère faire mieux que son marché, qui donne des signes de redressement après deux ans de baisse et pourrait être légèrement positif en 2014, a déclaré jeudi son PDG lors d'une interview à Reuters.

Le marché français du bricolage a rebondi de 4,1% en valeur au mois de janvier, après une chute de 4,8% un an auparavant, mais il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions, a estimé Jean-François Boucher.

"Notre objectif est de faire mieux que le marché, qui pourrait être légèrement positif en 2014", a-t-il précisé.

Les quatre premiers mois de l'année devraient profiter d'une base de comparaison favorable, les ventes du secteur ayant chuté de 8,9% un an auparavant pour cause de météo exécrable.

PUBLICITÉ

Mais sur le fond, dans un marché français du bricolage évalué à environ 20 milliards d'euros, les tendances restent incertaines et la consommation ne montre guère d'amélioration.

"L'immobilier ne reprend pas, la confiance des ménages est loin d'être au beau fixe, tout comme la consommation, avec la hausse de la TVA et des impôts", a observé le PDG.

Dans ce contexte, Mr.Bricolage mise sur la montée en puissance du e-commerce et sur l'extension de son réseau de magasins en France comme à l'international pour nourrir sa croissance.

Le groupe, qui a lancé fin 2012 le site marchand de l'enseigne Mr. Bricolage et a racheté l'an dernier Le-jardin-de Catherine.com et La-maison-de-Catherine.com, ambitionne de réaliser 2% de ses ventes en ligne d'ici deux à trois ans, contre moins de 1% aujourd'hui.

Il espère surtout générer du trafic dans ses magasins grâce aux quelque 255 sites locaux d'ores et déjà déployés.

12% DU MARCHÉ

Avec une part de marché de 12%, Mr.Bricolage occupe la troisième place du secteur derrière le groupe Adeo (Leroy Merlin, Bricoman) et le britannique Kingfisher (Castorama, Brico Dépôt).

Il a vu son résultat opérationnel chuter de 29% à 22,1 millions d'euros en 2013, impacté par des coûts de restructuration de ses magasins et par l'accélération de son déploiement dans le commerce en ligne.

Le groupe, qui a bouclé un plan d'économies de 1,3 million d'euros l'an dernier, estime maintenant être en ordre de marche pour dégager un chiffre d'affaires en hausse en 2014 et un résultat opérationnel "en nette augmentation", après une baisse de 0,9% en 2013 à 2,42 milliards d'euros.

A la Bourse de Paris, le titre gagne 2,65% à 12 euros jeudi en milieu de journée, pour une capitalisation boursière de 125 millions d'euros. La valeur, qui a grimpé de 5% en 2013, se traite à des multiples de 10,9 fois ses résultats estimés pour 2014, contre 15,6 fois pour Kingfisher.

Le groupe propriétaire des enseignes Mr. Bricolage et Briconaute, et qui compte un réseau d'affiliés sans enseigne, dit soutenir la position de sa fédération professionnelle en faveur de l'ouverture le dimanche, même s'il n'est guère concerné par le sujet, la plupart de ses magasins étant fermés ce jour-là.

Le Conseil d'Etat a suspendu mi-février le décret qui autorisait temporairement l'ouverture le dimanche en France.

"Le fait que les magasins de bricolage ne puissent pas ouvrir alors que les jardineries le peuvent constitue une anomalie", a observé Jean-François Boucher. "Il y a une vraie attente, surtout dans les grandes villes et un manque à gagner en termes de chiffre d'affaires et d'emplois."

(Edité par Dominique Rodriguez)