Mpox : où en est-on des vaccins contre la variole du singe ?

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché, ce mercredi 14 août, son plus haut degré d’alerte après la résurgence en Afrique des cas de mpox, autrement appelée variole du singe. Le lendemain, l’Agence suédoise de santé publique a annoncé avoir découvert chez une personne vivant près de Stockholm le nouveau variant de mpox.

Ce samedi, la professeure Brigitte Autran, présidente du comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars), a affirmé sur France Inter qu’ils étaient équipés «pour faire face à cette épidémie avec des vaccins qui vont fonctionner», alors même que le système de santé français a lui été placé en «état de vigilance maximale». Selon elle, le vaccin MVA de la firme Bavarian Nordic, unique vaccin contre la variole du singe, permet de protéger contre les formes graves et aurait «une capacité de réduction de la contagiosité».

D’après la professeure émérite d’immunologie, ce vaccin a de grandes chances de «protéger aussi efficacement contre le variant» qui a émergé en Afrique. Si très peu de personnes sont vaccinées, celles qui l’ont été et qui sont nées avant 1975 ont une mémoire immunitaire, même s’il est recommandé «de faire une nouvelle injection de vaccin pour avoir une protection complète». Pour l’instant, il n’est pas nécessaire d’ouvrir la vaccination à toute la population française, mais il est «très important d'augmenter les capacités de vaccins» à l'échelle mondiale selon Brigitte Autran.

Si des cas venaient à apparaître en France, (...)

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