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Le mirage écologique des Boeing privés pour poisson frais

PHOTO / IDA MARIE ODGAARD / AFP

Des poissons volants, très haut dans le ciel, dans un grand réfrigérateur. La société d’élevage de saumon Bakkafrost vient d’acquérir un Boeing 757 pour acheminer sa production fraîche jusqu’à l’assiette des clients en un temps record, rapporte The Guardian. L’entreprise féroïenne affirme que cet achat lui permettra de réduire son empreinte carbone en réduisant les intermédiaires de la livraison.

De leur côté, les militants pour l’environnement soulignent “l’impact climatique de l’industrie mondiale des produits de la mer et sa dépendance croissante au fret aérien”. Ils rappellent que les vols transatlantiques entre les pays scandinaves et les États-Unis émettent “17 fois plus de CO2 que le fret maritime.

Réduire le temps de transport ou l’empreinte carbone

Selon le directeur général de Bakkafrost, Regin Jacobsen, les vols directs que s’apprête à lancer la compagnie réduiraient de 45 % les émissions de CO2 :

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Réduire le temps de transport signifie des produits très frais pour les consommateurs de New York et de la côte est [des États-Unis] et une réduction du gaspillage alimentaire.”

Les effets de cette stratégie sur la protection de l’environnement sont contestés, rappelle le quotidien britannique, et notamment par son rival Hiddenfjord, qui a cessé tout fret aérien depuis octobre 2020. L’entreprise concurrente utilise désormais des bateaux pour livrer les États-Unis en neuf jours, ce qui lui aurait permis de “réduire son empreinte carbone de 94 % pour un dixième du prix du vol”.

“Plutôt que de trouver des moyens de transporter la nourriture encore plus rapidement d’un bout à l’autre du monde, nous devrions nous efforcer de créer un système alimentaire qui nourrit la population de la planète tout en permettant de préserver la nature, souligne la directrice générale de l’organisation Sustain, quyi milite pour une alimentation durable

18 % du saumon frais norvégien est transporté par avion, note The Guardian, et ces voyages représentent 50 % des émissions totales de carbone des élevages de saumon.

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