Microsoft a un plan pour affaiblir Google avec Bing : il s’appelle ChatGPT
On ne compte plus le nombre d’articles décrivant diverses utilisations de ChatGPT, l’intelligence artificielle d’OpenAI construite comme un chatbot serviciel. Que ce soit en entreprise, dans l’éducation, ou même pour s’amuser, elle impressionne et pose un grand nombre de questions philosophiques dans ces domaines. Mais voilà maintenant un nouvel aspect de cette IA qui n’avait pas été abordé : le spectre de l’intime.
Le magazine américain CNet a repéré un témoignage aussi intrigant que touchant, le récit d’une femme — Michelle Huang — ayant « reconstruit » une version plus jeune d’elle-même sous la forme d’un chatbot, via un équivalent de ChatGPT. Michelle s’est confiée dans un fil, sur son compte Twitter. Comment s’y est-elle prise pour concevoir ce chatbot et quel en fut l’impact sur elle ?
« C’était comme si je plongeais dans le passé »
Michelle Huang a aujourd’hui 26 ans. Quand elle était enfant, de ses 7 ans jusqu’à ses 19 ans, elle consignait tout ce qui lui arrivait, dont ses émotions, dans un journal intime. Absolument tout : des éléments très pratico-pratiques, comme ses devoirs ou certaines parties de jeux vidéo, mais aussi des sentiments, dont ses peurs, ses objectifs, ses histoires d’amour.
Michelle Huang a donc sélectionné une grande partie de ses propres textes, en prenant les entrées qu’elle estimait les plus représentatives, pour entraîner un algorithme basé sur GPT-3.