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Michel-Edouard Leclerc prévoit une inflation "à deux chiffres" sur les produits alimentaires en 2023

Michel-Edouard Leclerc voit un « tsunami » d’inflation en France en 2023

"Face à ce qui est une vague d’inflation et après celle qu’il y a eu déjà, on va vers un tsunami", a assuré Michel-Edouard Leclerc.

CONSOMMATION - Le président du comité stratégique E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a estimé ce mardi 8 novembre au matin que la France se dirigeait « vers un tsunami » d’inflation en 2023, étant donné les hausses tarifaires demandées par les agro-industriels.

Interrogé sur RMC/BFM TV, Michel-Edouard Leclerc a affirmé que l’inflation - à 6,2 % sur un an en octobre selon l’Insee- ne serait « pas que passagère » et que les Français devaient s’attendre à vivre une inflation « à deux chiffres » dans leurs magasins, après « les nouvelles négociations » aux alentours de Noël entre distributeurs et industriels.

« Il y a un nouveau cycle de négociations que la loi organise, donc on a des demandes tarifaires qui arrivent dans tous les groupes de distribution et nos collaborateurs chez Leclerc me disent “Il n’y a aucune demande de hausse inférieure à 2 chiffres” », a-t-il expliqué.

« Se mettre en mode combat »

Selon lui, les grandes marques réclament des hausses de prix sur les conserves de légumes de 17,74 %, sur les huiles et les assaisonnements de 15,08 %, sur les conserves d’un peu plus de 20 %, sur le café de plus 10 %, sur les volailles de 13 %, sur le papier de 11 % et sur l’alimentation pour les animaux de 41 %.

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« Donc face à ce qui est une vague d’inflation et après celle qu’il y a eu déjà, on va vers un tsunami », a-t-il martelé, appelant « tous les acheteurs de la distribution mais aussi les acheteurs de l’industrie » à « se mettre en mode combat pour éviter de taper les Français avec un mur d’inflation ».

Dans un contexte où le taux d’inflation des produits alimentaires s’est approché des 12 % sur un an en octobre selon l’Insee, l’Inspection générale des finances (IGF) a souligné dans un rapport dévoilé le 6 novembre qu’en un an, « certains produits alimentaires ont connu des hausses de prix particulièrement élevées avec par exemple +60 % pour les huiles, +22 % pour la farine, +20 % pour les pâtes et +16 % pour la volaille. »

Depuis le début de la guerre en Ukraine et la vague d’inflation qui a suivi, les négociations entre industriels et grande distribution sont tendues. Les premiers accusent les seconds de refuser de payer plus cher des denrées qui coûtent plus à produire ; ou d’augmenter les prix dans les rayons alors même qu’ils ont refusé de payer plus pour ces produits. Les distributeurs quant à eux estiment certaines hausses de prix injustifiées.

Le président du groupement Les Mousquetaires Intermarché Didier Duhaupand avait ainsi accusé mi-septembre Danone de profiter de l’inflation pour améliorer ses marges avec des hausses « pas raisonnables » de prix, notamment « d’environ 12 % » sur ses bouteilles d’eau Evian, Badoit ou encore Volvic.

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