Publicité
La bourse ferme dans 1 h 20 min
  • CAC 40

    7 412,60
    +5,05 (+0,07 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 770,32
    +23,12 (+0,49 %)
     
  • Dow Jones

    40 183,95
    -553,01 (-1,36 %)
     
  • EUR/USD

    1,1016
    -0,0007 (-0,07 %)
     
  • Gold future

    2 538,50
    -4,60 (-0,18 %)
     
  • Bitcoin EUR

    50 695,59
    -840,37 (-1,63 %)
     
  • XRP EUR

    0,48
    -0,01 (-1,56 %)
     
  • Pétrole WTI

    66,68
    +0,93 (+1,41 %)
     
  • DAX

    18 345,21
    +79,29 (+0,43 %)
     
  • FTSE 100

    8 206,78
    +0,80 (+0,01 %)
     
  • Nasdaq

    16 975,67
    -50,21 (-0,29 %)
     
  • S&P 500

    5 446,56
    -48,96 (-0,89 %)
     
  • Nikkei 225

    35 619,77
    -539,39 (-1,49 %)
     
  • HANG SENG

    17 108,71
    -125,38 (-0,73 %)
     
  • GBP/USD

    1,3035
    -0,0046 (-0,35 %)
     

Michel Barnier Premier ministre : un anti-inflammatoire à Matignon

Roger Askew//SIPA

EDITORIAL - Michel Barnier, nommé Premier ministre ce jeudi 5 septembre est un négociateur, un modérateur. Avec sa voix douce, son propos d’apparence élevé… Il apparaît comme un calmant. Mais pourra-t-il s’imposer face à Emmanuel Macron ? Pourra-t-il faire face aux innombrables défis qui l’attendent ?

Enfin ! En décidant de nommer Michel Barnier à l’hôtel de Matignon, le Président de la République sort de « l’impasse », du piège qu’il avait lui-même armé, avec sa dissolution inconséquente. Du moins momentanément. Et dans quel état ? Emmanuel Macron a été encore plus abîmé après ces longs jours de tergiversation, où il est apparu sans ligne claire, lui qui, précisément, prétendait clarifier. Sans imagination, lui qui se targuait de l’avoir mise au pouvoir. Sans inspiration optimiste transcendantale, lui qui l’avait censément propulsée au pouvoir.

Lire aussiMichel Barnier nommé Premier ministre : les raisons derrière le choix d’Emmanuel Macron

L’accouchement a été difficile. Laborieux. « L’enfant » ne se présente pas au mieux. Même si ça aurait pu être pire ! Michel Barnier a de l’expérience, et même des titres de gloire à faire valoir. Cet ex-gaulliste a été plusieurs fois ministre, notamment de l’Environnement, ce qui aujourd’hui vaut argument, mais aussi des Affaires européennes, avant de s’imposer comme « le négociateur du Brexit ».

Le soulagement ne sera que passager

Elu de Savoie, il fut aussi, avec le champion-star Jean-Claude Killy, l’inspirateur des jeux Olympiques d’hivers à Albertville en 1992. Les chiraquiens, qui ne l’aimaient guère, l’avaient méchamment surnommé « le crétin des Alpes » et Jacques Chirac moins abrupt, mais tout aussi moqueur, « le moniteur de ski ».

Il est vrai que ce Savoyard n’était pas un tranche-montagne, mais plutôt un modérateur, un négociateur, qui s’imposait aux sommets en avançant d’un pas régulier et contournant les obstacles. Un slalomeur. Lorsqu’il s’est présenté en 2021 aux primaires de la droite, il termina troisième, derrière Valérie Pécresse et Eric Ciotti, sans faire d’éclats. On disait alors de lui qu’il n’avait pas son pareil pour endormir son auditoire mais que, tenace, il arrivait le plus souvent à ses fins…

Au fond, là est sans doute son principal avantage : Michel Barnier, voix douce, propos d’apparence élevé, apparaît[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi