Yahoo Finance Michel Barnier nommé Premier ministre: de "Monsieur Brexit" à Matignon
Après 56 jours, le feuilleton a trouvé une fin. Michel Barnier, ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy et ex-commissaire européen, est le nouveau locataire de Matignon. Il vient d'être nommé Premier ministre ce jeudi à la mi-journée.
56 jours après le second tour des législatives, Emmanuel Macron tient enfin son nouveau Premier ministre. Michel Barnier dont le nom circulait ces dernières heures, a été nommé Premier ministre ce jeudi à la mi-journée. L'épilogue après une semaine où plusieurs noms avaient émergé avant de perdre leur place de favori, de Thierry Beaudet à Xavier Bertrand en passant par Bernard Cazeneuve. Michel Barnier et le président se seraient entretenus mercredi soir afin d’évoquer sa nomination et le nouveau locataire de Matignon était encore reçu à l'Elysée quelques minutes avant l'annonce officielle. Il succède ainsi à Gabriel Attal, qui aura dirigé le gouvernement démissionnaire le plus long de l’histoire de la Ve République.
Agé de 73 ans et vieux routier de la politique française et européenne, Michel Barnier, dont le nom a commencé à circuler dès le début de l’été, a été ministre pour la première fois en 1993, puis trois fois sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il aura notamment occupé les postes de ministre de l’Agriculture et ministre des Affaires étrangères.
Il a également été deux fois commissaire européen, et occupait le poste de négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne entre 2016 et 2021. Il est brièvement réapparu en 2021 dans la vie politique française en tant que candidat à la primaire de son parti, Les Républicains (LR), pour la présidentielle de 2022. Il avait été éliminé au 1er tour, arrivant troisième avec 23,93 % des voix. Pour le second tour, il apportera son soutien à Valérie Pécresse face à Éric Ciotti, alors que son programme prévoyait notamment un « moratoire » sur l’immigration.
« Très apprécié des députés de droite »
Selon une ministre démissionnaire, l’Élysée avait échangé avec lui mercredi. « Il est très apprécié des députés de droite sans que ce soit un irritant à gauche », glisse-t-elle. La gauche aavait, elle, souligné que le destin d’un gouvernement Barnier dépendrait avant tout de la position du RN. « On sait [...]
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