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Michel Barnier : budget, déficit public… les défis incontournables du nouveau Premier ministre

DIMITAR DILKOFFAFP

60 jours après le second tour des élections législatives anticipées, le nom du nouveau Premier ministre est enfin tombé. C’est Michel Barnier qui prendra la place de Gabriel Attal à Matignon. C’est au Républicain que revient la charge de constituer un «gouvernement de rassemblement», comme l’indique l’Elysée dans son communiqué. «Le Président s’est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles (pour) se donner les chances de rassembler le plus largement», précise l'exécutif. L’enjeu est de taille tant l’Assemblée nationale est morcelée. Après deux mois de gouvernement démissionnaire, Michel Barnier va devoir tenter d’éviter de tomber sous la menace de la censure.

Le Savoyard de 73 ans connaît bien les coulisses du gouvernement puisqu’il a déjà été ministre à quatre reprises avec plusieurs portefeuilles : Environnement, Affaires européennes, Affaires étrangères, Agriculture et Alimentation. L’arrivée du nouveau Premier ministre - le plus âgé qu’ait connu la Ve République - est attendue de pied ferme. Les dossiers brûlants du gouvernement précédent ont été mis sous cloche dès la dissolution de l’Assemblée nationale. Entre le débat sur le projet de loi de finances, la réforme de retraites ou encore l’assurance-chômage, la rentrée de Michel Barnier promet d’être mouvementée.

Premier défi pour celui qui a été commissaire européen à deux reprises au cours de sa carrière : la déclaration de politique générale. (...)

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