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Meurtre de Samuel Paty : Les mineurs déférés ont 14 et 15 ans

Procureur de la république antiterroriste, Jean-François Ricard a détaillé lors d'une conférence de presse le résultat des investigations menées après le meurtre du professeur d'histoire Samuel Paty, vendredi dernier à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines).

Procureur de la république antiterroriste, Jean-François Ricard a tenu une longue conférence de presse ce mercredi 21 octobre, suite aux investigations menées ces quatre derniers jours. «Seize personnes ont été placées en garde à vue, dont cinq mineurs», a-t-il tout d'abord expliqué. Cinq gardes à vue ont été levées. Sept personnes dont deux mineurs ont en revanche été déférées pour «complicité d’assassinat terroriste, complicité de tentative d’assassinat terroriste et d’associations de malfaiteurs». Parmi elles, deux mineurs âgés de 14 et 15 ans, scolarisés au collège du Bois d'Aulne. «Cela interroge», a déclaré le procureur, même si cela n'est pas inédit, a-t-il expliqué. L’enquête a établi que le terroriste «ne disposait pas des moyens lui permettant d'identifier» la victime. Cela n'a été possible que grâce à des collégiens, qui, contre rémunération, ont permis au tueur de trouver Samuel Paty.

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Contre 300 ou 350 euros

Vers 14 heures, vendredi dernier, le terroriste a proposé 300 ou 350 euros à un collégien qui a reçu l’argent, accompagné de l'un de ses camarades.

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Abdoullakh Anzorov leur a déclaré avoir l'intention de filmer le professeur, de l'obliger à demander pardon pour la caricature du prophète, «de l'humilier, de le frapper». Ces deux collégiens se sont mis «peu après à l'écart avec l'assaillant afin, semble-t-il, de se dissimuler des caméras de surveillance et d'un véhicule de police en patrouille». «Peu avant 17H00, plusieurs adolescents en lien avec les premiers désignèrent à l'assaillant Samuel Paty au moment où il sortait du collège. Abdoullakh Anzorov remettait le reliquat de la somme au premier adolescent et se lançait alors à(...)


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