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Messe du pape François à Marseille: la présence d'Emmanuel Macron critiquée par la France insoumise

"Macron tape l'incruste sans respect pour sa propre fonction". C'est par ce tweet que Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, a dénoncé la présence d'Emmanuel Macron à la messe qui sera donnée par le pape François au Stade Vélodrome à Marseille ce samedi. Comme lui, de nombreux insoumis ont estimé qu'Emmanuel Macron n'y était pas à sa place en tant que président de la République. À commencer par Alexis Corbière.

La participation du chef de l'État à cet événement "pose problème au regard de la loi de 1905 et de ma conception de la laïcité", a écrit le député insoumis dans un communiqué. L'élu, qui fait ainsi référence à la séparation des Églises et de l'État, a mis en garde: la laïcité, "ne peut-être à géométrie variable, selon les cultes".

"Panique morale sur l'abaya"

"Tartuffe", a écrit son collègue Bastien Lachaud, en rappelant, à sa manière, le contexte précédant la venue du président à cette messe: "15 jours de panique morale sur l’abaya et de stigmatisation des musulmans". Les insoumis avaient vivement contesté la décision du gouvernement d'interdire cette longue robe traditionnelle à l'école. La laïcité était déjà au cœur du sujet.

Face aux critiques, l'entourage d'Emmanuel Macron a répondu que la séparation entre l'Église et l'État n'excluait "absolument pas que la République entretienne des relations" avec "tous les cultes". Il a précisé que le président ne participerait pas "à l'eucharistie", c'est-à-dire qu'il ne participera pas au sacrement de la communion, lors duquel le fidèle reçoit l'hostie.

"Différence entre chef d'État et chef d'une Église"

Selon un conseiller, Emmanuel Macron n'ira pas à cette messe "en tant que croyant" mais "en tant que chef de l'Etat", et s'est déjà par le passé rendu dans des synagogues ou a participé à la "rupture du jeûne" lors du mois musulman de ramadan.

"Quelqu’un peut-il en urgence expliquer la laïcité et la courtoisie à LFI?", a répondu Nathalie Loiseau, eurodéputée de Renaissance, à Alexis Corbière, ajoutant: "Le pape est Chef d’État, il vient en France. Le Président est Chanoine de Latran. Il l’accueille. C’est pourtant simple."

Réponse dans la foulée de l'insoumise Danielle Obono (retweetée par Jean-Luc Mélenchon): "Quelqu'un·e peut expliquer la différence entre chef d'État et chef d'une Église à cette macroniste?". Et l'élue de souligner que "le pape répète qu'il ne vient pas en visite officielle". Autrement dit, que ce dernier n'effectue pas son déplacement en sa qualité de chef d'État.

Au-delà des insoumis, Fabien Roussel a également critiqué la décision d'Emmanuel Macron. Le secrétaire national du PCF a jugé sur France Info ce jeudi que "ce n'est pas forcément la place du président de la République d'assister à une messe". Tout en ajoutant que ce dernier "n'a pas à manifester sa préférence pour une reigion".

Article original publié sur BFMTV.com