Le meilleur ami du soldat moderne ? Un drone de touriste
Le retour des combats rapprochés en Europe a confirmé tout l’intérêt d’être équipé d’un drone pour les militaires, même un modèle destiné au tourisme. En France comme dans toutes les grandes armées, « la dronisation » des unités est lancée, que ce soit dans l’artillerie ou dans les tanks.
Un casque, un gilet pare-balle, un fusil et un mini-drone. La guerre entre la Russie et l’Ukraine sera celle qui aura révélé toute l’utilité d’un petit robot volant dans l’équipement du soldat. Fin janvier, le gouvernement ukrainien a annoncé que plus de 512 millions d’euros seront investis par l’Ukraine dans les drones de combat en 2023. Le pays attaqué par la Russie a très tôt compris l’avantage qu’il peut tirer des caméras vendues pour filmer ses vacances au bord de la Méditerranée.
Les vidéos musicales de lâcher de grenade avec des modèles transformés depuis le ciel ont fait le tour des réseaux sociaux et sont peut-être la meilleure publicité possible pour les militaires et industriels. On s’attendrait presque à un « testé et approuvé » après chaque explosion.
A thermal-equipped Ukrainian Aerorozvidka drone drops a grenade on a Russian T-80BVM. pic.twitter.com/BtFRwnDU45
— OSINTtechnical (@Osinttechnical) November 10, 2022
La « dronisation » de l’armée est bien en marche. En décembre 2022, le ministère de la Défense britannique a conclu un contrat de 144 millions d’euros avec l’entreprise pour la livraison de plus de 250 mini-drones pour l’armée britannique.