MBA et mastères spécialisés: ils ont choisi ces formations et nous racontent
Se former avant de monter un projet, élargir ses compétences et renforcer son profil, changer de domaine... Voilà autant de raisons qui ont décidé Sébastien Barthélémy, Hasnâa Benabbou et Céline Tran a sauté le pas du MBA ou du mastère spécialisé. Ils nous ont expliqué ce que ce choix a apporté à leur carrière professionnelle. Témoignages.
Se préparer à l'entreprenariat
Le MBA, une affaire familiale ? Peut-être un peu pour Sébastien Barthélémy, puisque son père est passé par l’Insead au début des années 1980. Alors, après une expérience de plusieurs années en Amérique du Sud, cette formation lui semble constituer une bonne option.
Pour postuler à l’Insead, il faut passer les tests du GMAT, qui se révèle être une gageure. "J’étais ravi de réapprendre des choses ! En revanche, le fait de devoir rester assis, d’enchaîner les exercices et de sentir son cerveau chauffer est un vrai challenge au départ. C’est un bon filtre pour ceux qui ne sont pas vraiment motivés", glisse-t-il. Une fois admis, il attaque la formation avec une idée en tête : "Je voulais entreprendre, j’ai donc tout mis en place dans ce sens. J’ai été président du club consacré à cette activité, et j’ai organisé des événements, dont le “Summer Start-up Tour”, un programme qui existe encore à l’école."
Lorsque la tornade du MBA s’arrête, Sébastien se lance dans l’aventure, fort de ses apprentissages. Son projet actuel : FlexTeam, qui vise à "offrir la meilleure expérience de travail hybride".
Sébastien Barthélémy, 37 ans, cofondateur de la start-up FlexTeam,diplômé en 2017 du MBA de l’Insead. Crédit : Stéphane Lagoutte/Myop pour Challenges
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Compléter un profil très technique
Six ans chez Renault, cinq à Suez. Avec son profil d’ingénieure, Hasnâa Benabbou peinait à se départir d’une forte dimension technique: "Je commençais à avoir envie de toucher à des aspects plus business. Le MBA me semblait une bonne piste. En revanche, je tenais à rester en activité, car je ne me voyais pas mettre mon job en stand-by."
Elle postule à l’Executive MBA de Kedge. En parallèle, sa hiérarchie à Suez la soutient et lui paie même une partie du programme. "Les cours représentaient une grosse charge de travail, mais je ne le regrette pas. Cet EMBA m’a apporté une richesse [...]
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