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« Mauprat », le manifeste féministe visionnaire de George Sand

Le temps est venu de rendre à l’auteure de « La Petite Fadette » la justice féministe qu’elle mérite. L'occasion nous en est donnée avec cette réédition de « Mauprat » écrit en 1837.

À l’aube de la Révolution française, Edmée de Mauprat se retrouve prise au piège du château familial. Bernard, un jeune cousin qu’elle n’a jamais vu, est déterminé à abuser d’elle afin de prouver sa virilité à ses oncles. L’héroïne parvient à repousser ses avances, promettant d’y céder le jour où il aura su prouver son amour. Ainsi, le récit s’ouvre sur une terrifiante tentative de viol – inédite pour son temps – annonçant la suite des événements. Pendant des années, Edmée tente de dompter le désir sauvage de celui auquel elle est promise. Lettrée, passionnée, elle pense pouvoir éduquer Bernard, déploie des efforts d’imagination pour calmer ses pulsions et le transformer en un être digne de la posséder.

>> Lire aussi : Delphine de Vigan, l’écrivaine qui touche au cœur

« Que l’esclavage féminin ait aussi son Spartacus »

Plusieurs siècles avant #MeToo, Sand décrit les mécanismes du harcèlement et de la domination masculine, confrontant le lecteur à l’irrémédiable violence des hommes. Visionnaire, l’écrivaine mêle au romanesque un manifeste militant, luttant contre tous les empêchements des femmes. Avant la publication de « Mauprat », elle écrit ces mots : « Le monde trouve fort naturel et fort excusable qu’on se joue avec les femmes de ce qu’il y a de plus sacré : les femmes ne comptent ni dans l’ordre social, ni dans l’ordre moral. Oh ! J’en fais le serment, et voici la première lueur de...

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