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Un mathématicien et un cancérologue mettent l'IA au service des médecins pour qu'ils découvrent de nouveaux traitements contre le cancer d'ici 5 ans

Thomas Clozel, cofondateur de Owkin avec Gilles Wainrib. YouTube/Consulat général de France à New York

Owkin, startup spécialisée dans le machine learning appliqué à la recherche médicale, annonce aujourd’hui une levée en Série A de 11 millions de dollars, menée par Otium Venture aux côtés de Cathay Innovation, Plug and Play et NJF Capital.

Depuis sa création en septembre 2016, la jeune société installée à Paris et New York a levé 13,1 millions de dollars.

"Nous sommes convaincus qu'Owkin est sur le point de transformer la façon dont la communauté médicale utilise l'intelligence artificielle. Leur plateforme va permettre de générer des enseignements d’une extraordinaire pertinence qui seront le socle des thérapies de demain", souligne Bruno Raillard, DG et partner d'Otium Venture, cité dans un communiqué.

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Owkin (20 salariés) été fondée par Thomas Clozel et Gilles Wainrib, respectivement ancien chef de clinique en oncologie et hématologie et ancien maître de conférence à l’Ecole normale supérieure en mathématiques appliquées.

Les technologies de pointe d'apprentissage par les machines (Machine Learning) développées par Owkin permettent l’analyse automatique de données combinées — texte libre, images et données biologiques.

A terme, son outil doit aider les médecins à prédire les toxicités et la réponse aux traitements décidés en découvrant des modèles de biomarqueurs complexes.

"On a créé Owkin pour trouver de nouveaux traitements dans les cinq-six ans. On veut apporter des super pouvoirs aux médecins-chercheurs. La machine voit des choses que l'œil ne voit pas. On n'est pas là pour accélérer les diagnostics mais pour augmenter les capacités en répondant à des questions importantes sur des nouvelles cibles thérapeutiques, par exemple sur le traitement de l'immunothérapie dans le cancer du poumon", témoigne Thomas Cluzel auprès de Business Insider France.

Afin d'affiner la construction de son outil informatique, Owkin a déjà scellé un accord avec l'institut Curie à Paris qui lui permet d'exploiter plus de 10 millions de documents concernant plusieurs centaines de milliers de patients (compte-rendu de consultation, de chirurgie et de radiothérapie, ainsi que les protocoles de chimiothérapie administrés aux patients). 

Cette collaboration est ainsi l'un des prémices à l'apparition sur le marché d'Owkin Socrates. Cette plateforme sera destinée aux chercheurs de l'industrie pharmaceutique en phase d'essais précliniques et cliniques, ainsi qu'aux médecins-chercheurs hospitalo-universitaires.

Encore en développement, elle devrait être disponible dans un an selon l'entreprise, sous forme d'abonnement, pour permettre à un utilisateur de créer son propre modèle prédictif en lui fournissant idéalement une réponse en temps réel.

"Notre plateforme a déjà a commencé à accélérer la découverte de nouveaux mécanismes sous-jacents et le développement de nouveaux médicaments", se réjouit Thomas Clozel qui précise que les données sont anonymisées, ne sortent jamais de l’hôpital et ne sont pas placées sur le cloud.

D'ici 18 mois, la startup ne s'interdit pas un nouveau tour de table après le lancement du logiciel.

Le secteur de la médecine est en pleine effervescence avec l'intelligence artificielle. Les cas d'usage pourraient bouleverser la manière de travailler. La startup suisse Sophia Gentetics — qui permet aux professionnels de la santé d’accéder à une base de données génétiques —  a fait sensation l'an dernier en levant 30 millions de dollars auprès de Balderton Capital, auquel s'est joint notamment le Français 360 Capital Partners.

Lire aussi : Le fonds d'investissement d'Alphabet vient de miser sur un laboratoire britannique qui développe un vaccin universel contre la grippe

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