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A Marseille, Faure sort le lance-flammes contre la réforme des retraites

AFP - Nicolas TUCAT

Face aux inégalités, le premier secrétaire, fraîchement réélu, veut refaire du PS un grand parti de gauche et solder les années Hollande. Sans indiquer précisément les mesures qu'il compte défendre.

Depuis combien de temps l’Internationale n’avait-elle pas été chantée lors d’un congrès du Parti socialiste? De mémoire de militant, depuis 10 ans au moins, peut-être 20. "En tout cas sous Hollande je ne m’en souviens pas", souriait le député de l’Essonne Jérôme Guedj en aparté. Toujours est-il que c’est ici, à Marseille, que le chant des travailleurs a été spontanément entonné, a capella, après la Marseillaise et Bella Ciao, par des militants enfin unis derrière un Olivier Faure épuisé mais souriant, une rose à la main. Signe qu’il avait réussi à insuffler un peu d’enthousiasme à une salle fatiguée et éprouvée par trois jours de conflits et de débats frustrants sur le nouvel organigramme du parti plutôt que sa ligne politique et idéologique.

"Toute année supplémentaire est une humiliation de plus"

Le premier secrétaire du Parti s’est fait fort, pendant la bonne heure qu’a duré son discours de clôture du 80e congrès du PS, de convaincre que sa stratégie d’union des gauches au sein de la NUPES était la bonne. Après avoir reconnu que la faiblesse actuelle des socialistes n’était pas "un trou d’air, un passage à vide momentané", il s’est interrogé: "comment redevient-on un grand parti de gauche? Par l’union. Faites front, ensemble !".

C’est naturellement sur les retraites qu’il a réservé ses plus grandes envolées et toute la fin de sa prise de parole. Alors que Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a choisi de défendre "la valeur travail" dans les colonnes du JDD ce dimanche 29 janvier, et n’était d’ailleurs qu’à quelques mètres du palais du Pharo, pour les commémorations de la rafle du Vieux-Port de 1943, Olivier Faure lui a opposé "une certaine idée du bonheur". Au nom de cette "idée toujours neuve du bonheur", il a fustigé un gouvernement "qui connaît le prix de tout et la valeur de rien, pour qui "la retraite est un salaire différé et uniquement une question d’équilibre à trouver entre les actifs et les retraités". Le premier secrétaire s’est enfin indigné[...]

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