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Sous-marins: Biden oublie le nom du Premier ministre d'Australie au moment de le remercier

CONTRAT - Une petite gaffe lors de l’annonce d’un gros contrat. Les États-Unis, qui cherchent à renforcer tous azimuts leurs alliances face à la Chine, ont annoncé, ce mercredi 15 septembre, avec l’Australie et le Royaume-Uni un vaste partenariat de sécurité dans la zone indo-pacifique, comprenant notamment la livraison de sous-marins à propulsion nucléaire à Canberra.

Sauf que lors de cette annonce, Joe Biden semblait avoir du mal à retrouver le nom du Premier ministre australien, Scott Morrison (voir la vidéo ci-dessus). “Je veux remercier ce confrère du sud, a lancé le président américain en s’adressant à Scott Morrison en vidéo conférence. Merci beaucoup mon pote. J’apprécie, monsieur le Premier ministre.”

“Un coup dans le dos”

Conséquence immédiate de cette annonce spectaculaire: l’Australie a rompu un gigantesque contrat passé auprès de la France pour la livraison de sous-marins conventionnels, provoquant la colère de Paris.

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“La première grande initiative de (ce nouveau pacte appelé) AUKUS sera de livrer une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie”, a dit le Premier ministre australien Scott Morrison, apparaissant en visioconférence, ainsi que son homologue britannique Boris Johnson, lors d’un événement présidé par Joe Biden à la Maison Blanche.

La France, qui voit un contrat de 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d’euros) échapper à son industrie navale, a aussitôt fustigé une “décision regrettable” et “contraire à la lettre et à l’esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l’Australie”.

“C’est vraiment un coup dans le dos”, a regretté le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian jeudi 16 septembre sur France Info. “Cette décision unlilatérale, brutale, imprévisible ressemble beaucoup à ce que faisait Donald Trump”, a-t-il ajouté.

À voir également sur Le HuffPost: “Combien vaut une petite fille”, le témoignage poignant de Simone Biles au Congrès dans l’affaire Nassar

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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