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Marine Le Pen dénonce "la complaisance" du gouvernement avec les Black Blocs

Marine Le Pen sur le plateau de BFMTV, le 15 novembre 2020. (Photo d'illustration) - BFMTV
Marine Le Pen sur le plateau de BFMTV, le 15 novembre 2020. (Photo d'illustration) - BFMTV

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a dénoncé ce lundi le "désordre récurrent qui s'installe" en France avec un gouvernement qui a "perdu le contrôle" mais fait, selon elle, preuve de "complaisance" avec les Black Blocs.

"On a le sentiment qu'il y a un désordre récurrent qui s'installe dans notre pays" car "on est confronté à des violences qui sont systématiques, des violences de rue", a déploré sur France 2 la députée du Pas-de-Calais.

Selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 98 policiers et gendarmes ont été blessés et 81 personnes ont été interpellées samedi lors des manifestations contre le texte "Sécurité globale" et les violences policières.

"J'ai le sentiment que l'État a perdu le contrôle"

"J'attends d'abord du ministre de l'Intérieur qu'il m'explique pourquoi rien n'est fait contre les Black Blocs, c'est-à-dire ces milices d'extrême gauche qui, dans les cinquante dernières manifestations ont systématiquement pillé, cassé, attaqué les forces de l'ordre", a réclamé Marine Le Pen.

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"Il y a une forme de complaisance, ils sont armés et je ne comprends pas pourquoi est-ce qu'on ne leur applique pas la législation sur les ligues, c'est-à-dire pourquoi ne sont-ils pas dissous?", a-t-elle critiqué. "On a le sentiment, et pas seulement avec ce gouvernement mais peut-être déjà avec le précédent, qu'on se sert en réalité de cette impunité laissée à l'extrême gauche, aux casseurs d'extrême gauche, pour peut-être décrédibiliser toute contestation à l'égard du pouvoir en place", a-t-elle accusé.

"Je suis inquiète parce que j'ai le sentiment que l'État a perdu le contrôle. Or un État qui n'a plus le contrôle met en danger ses compatriotes", a-t-elle ajouté, en mettant en cause "le chaos perpétuel depuis l'arrivée à la tête de l'Etat de d'Emmanuel Macron".

Article original publié sur BFMTV.com