Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 352,30
    -79,66 (-1,07 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 738,06
    -77,09 (-1,60 %)
     
  • Dow Jones

    40 345,41
    -410,34 (-1,01 %)
     
  • EUR/USD

    1,1089
    -0,0023 (-0,21 %)
     
  • Gold future

    2 526,80
    -16,30 (-0,64 %)
     
  • Bitcoin EUR

    49 164,43
    -326,64 (-0,66 %)
     
  • XRP EUR

    0,48
    -0,00 (-0,21 %)
     
  • Pétrole WTI

    68,16
    -0,99 (-1,43 %)
     
  • DAX

    18 301,90
    -274,60 (-1,48 %)
     
  • FTSE 100

    8 181,47
    -60,24 (-0,73 %)
     
  • Nasdaq

    16 690,83
    -436,83 (-2,55 %)
     
  • S&P 500

    5 408,42
    -94,99 (-1,73 %)
     
  • Nikkei 225

    36 391,47
    -265,62 (-0,72 %)
     
  • HANG SENG

    17 444,30
    0,00 (0,00 %)
     
  • GBP/USD

    1,3130
    -0,0050 (-0,38 %)
     

Marc Touati : hier l’inflation, demain la déflation ?

Dilok/Adobe Stock

Ce sont les trois principaux maux qui menacent l’économie française, mais aussi celles de l’Allemagne et de l’ensemble des pays de la zone euro. La forte inflation reste d’actualité, mais aussi la récession, déjà installée en Allemagne et dans la zone euro depuis la fin de 2022, et qui est en train d’arriver en France. Et, demain, la déflation, qui pourrait rapidement devenir une dépression économique dramatique.

En fait, la France aurait déjà dû tomber en récession. Mais, grâce au «quoi qu’il en coûte», elle a été évitée de justesse. Au deuxième trimestre 2023, une nouvelle étape a même été franchie, dans la mesure où, contre toute attente, le PIB français a progressé de 0,55%, sa plus forte hausse trimestrielle depuis le troisième trimestre 2021. Cette augmentation magique s’explique par l’étonnante flambée de 2,6% des exportations.

En excluant cette évolution, le PIB français a reculé de 0,5%. En enlevant également les importations, la baisse du PIB atteint alors 0,2%. C’est ce qui explique le contraste entre la progression du PIB et le climat interne déplorable. En effet, cela fait désormais trois trimestres consécutifs que la demande intérieure (c’est-à-dire le PIB hors commerce extérieur) recule : – 5% au quatrième trimestre 2022, – 0,4% au premier trimestre 2023 et – 0,2% au deuxième trimestre 2023.

C’est extrêmement rare : depuis 1997, cela n’a été observé qu’à deux reprises, lors des graves récessions de 2009 et de 2020. Pour autant, la magie ne pourra opérer éternellement, (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite