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Manuel Valls veut pousser plus loin les réformes

PARIS (Reuters) - Le gouvernement français va poursuivre sur la voie des réformes afin de "débloquer" une croissance encore "trop faible" en réduisant notamment la pression fiscale et en allant plus loin dans la refonte du marché du travail, déclare Manuel Valls dans une tribune à paraître mardi dans Les Echos. A l'approche de l'université d'été du Medef, puis de celle du Parti socialiste, le Premier ministre réaffirme que "l'ampleur du soutien aux entreprises ne sera pas remise en cause" dans le Pacte de responsabilité, qu'une partie du PS veut réajuster. Dans un message au PS et à son aile gauche, il place son action sous le sceau du travail, de l'émancipation, de l'égalité et de la protection en défendant les efforts d'"assainissement" déjà consentis selon lui. "Nous devons donc poursuivre nos réformes. Persévérer, c’est l’assurance de réussir. Changer de ligne de conduite, c’est la certitude de tout perdre", souligne le chef du gouvernement, en s'adressant aussi en termes voilés au Front national, "à ceux qui voudraient se barricader". Manuel Valls confirme une nouvelle mesure de baisse d'impôts pour les classes moyennes dans le projet de loi de finances pour 2016, comme annoncé la semaine dernière par François Hollande. "Ces trois années de baisse consécutives allègent l’impôt des classes moyennes et populaires. L’impôt sur le revenu sera aussi modernisé grâce à la mise en oeuvre du prélèvement à la source, qui entrera en vigueur en 2018", écrit-il dans cette tribune intitulée "Poursuivre nos réformes économiques pour affirmer nos valeurs". Le Premier ministre affirme sa volonté, dans le sillage de la loi Macron, de "lever les blocages" et de réduire "des réglementations excessives ou trop complexes", grâce notamment à une seconde loi croissance en 2016 et au projet de loi sur le numérique. S'agissant de la réforme du travail, il redit sa volonté de "repenser la façon d'élaborer une réglementation du travail devenue trop complexe". Il insiste également sur la "flexisécurité" à la française et dit attendre beaucoup des "propositions audacieuses" que doit lui remettre en septembre l'ancien directeur du Travail Jean-Denis Combrexelle sur les accords d'entreprises et de branches. (Sophie Louet)