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Manifestations du 28 mars : les chiffres de la mobilisation à Paris et en France

Des manifestants contre la réforme des retraites, à Paris, le 28 mars 2023.

Pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la participation était en baisse par rapport aux manifestations du 23 mars.

SOCIAL - Après la très forte journée de mobilisation du 23 mars contre la réforme des retraites, la deuxième plus importante depuis le début de la contestation (3,5 millions de manifestants selon les syndicats, 1,089 million selon la police), un contrecoup s’est fait sentir pour celle de ce mardi 28 mars.

La CGT a annoncé deux millions de manifestants en France, soit 1,5 million de moins qu’il y a cinq jours. Le ministère de l’Intérieur a lui annoncé 740 000 manifestants en France, soit 350 000 de moins qu’il y a cinq jours.

À Paris, 450 000 personnes ont défilé d’après la CGT. C’est presque moitié moins que lors de la dernière journée du 23 mars, où la CGT avait recensé 800 000 manifestants. Les autorités ont donné le chiffre de 93 000 manifestants, contre 119 000 le 23 mars. Selon les décomptes de la police, il s’agit de la deuxième plus haute participation (égalée avec celle du 11 février) dans la capitale.

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En régions, dans plusieurs grandes et moyennes villes, la tendance à la baisse s’est confirmée avec un reflux compris entre 20 et 50 % par rapport à la semaine dernière : entre 11 000 (police) et 180 000 manifestants (syndicats) à Marseille, contre entre 16 000 et 280 000 le 23 mars ; entre 10 000 (police) et 80 000 (syndicats) à Bordeaux, contre entre 18 200 et 110 000 le 23 mars ; entre 18 000 (police) et 60 000 (syndicats) à Nantes, contre entre 25 000 et 80 000 le 23 mars ; entre 12 500 (police) et 30 000 (syndicats) à Lyon, contre entre 22 000 et 55 000 le 23 mars ; ou encore entre 3 700 (police) et 25 000 (syndicats) à Nice, contre entre 5 200 et 40 000 le 23 mars.

Une agence bancaire incendiée à Nantes

Au total, 240 points de rassemblements avaient été annoncés par les syndicats, sans compter les manifestations spontanées, qui émergent depuis l’utilisation du 49-3 par Élisabeth Borne le 16 mars.

Le syndicat étudiant Unef a lui décompté 400 000 jeunes dans les cortèges français - soit 100 000 de moins que le 23 mars, date d’un tournant pris dans la mobilisation des lycéens et étudiants -, dont 70 000 à Paris (150 000 le 23 mars), rapporte BFMTV.

Comme lors de la journée de mobilisation sous haute tension du 23 mars, des heurts ont éclaté en marge de certains cortèges. En début d’après-midi à Nantes, une agence bancaire a été incendiée. Des poubelles placées devant la porte du tribunal administratif ont aussi été incendiées, mais le feu, qui ne s’est pas propagé au bâtiment, a été éteint à l’aide d’extincteurs.

À Paris, certains membres d’un groupe de plusieurs centaines de personnes ont pillé un commerce Leclerc et allumé un feu de poubelles. Des heurts entre CRS et manifestants ont aussi été observés en tête de cortège. À 17h, 22 personnes avaient été interpellées dans la capitale.

Des taux de grévistes en chute libre

À noter que 14 établissements scolaires ont été bloqués totalement en France ce mardi, et 27 autres ont été ciblés par des blocages filtrants.

Dans les corps de métiers, les taux de grévistes ont été bien moins importants que lors de la dernière journée de mobilisation : 8,37 % chez les enseignants (21,41 % le 23 mars), 16,5 % à la SNCF (25 % le 23 mars) ou encore 6,5 % dans la fonction publique (15,5 % le 23 mars).

Le graphique ci-dessous montre le nombre total de manifestants pour les précédentes journées d’action contre la réforme des retraites. La plus forte mobilisation reste pour le moment celle du 7 mars, pendant laquelle 3,5 millions de manifestants avaient été comptabilisés par les syndicats, et 1,28 million par les autorités.

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