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Manifestation des policiers mercredi: politiques de gauche et de droite se bousculent

Les ministres Gérald Darmanin, Marlène Schiappa et Eric Dupond-Moretti, le 9 décembre 2020 à l'Elysée - AFP / Charles Platiau
Les ministres Gérald Darmanin, Marlène Schiappa et Eric Dupond-Moretti, le 9 décembre 2020 à l'Elysée - AFP / Charles Platiau

Il y a dix jours, le brigadier Eric Masson tombait sous les balles d'un dealer dans les rues d'Avignon. En réaction, et avec l'objectif affiché de réclamer un renforcement de la réponse pénale en cas d'agression d'un agent des forces de l'ordre, une intersyndicale a appelé à la tenue d'une "marche citoyenne" de soutien aux gendarmes et policiers.

Programmé mercredi après-midi, le rendez-vous commencera par rassembler des milliers de policiers devant l'Assemblée nationale. Les syndicats policiers espèrent cependant que les particuliers sortiront également à leur rencontre pour marquer leur soutien à leur cause. Les personnalités politiques seront en tout cas nombreux à s'y rallier.

Darmanin, le "ministre qui défilait contre lui-même"

Lundi, lors d'un déplacement à Vernon dans l'Eure, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé: "Je serai mercredi de cette manifestation parce que c'est autant une manifestation pour la République que celle des policiers."

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Une venue et un positionnement qui ne plaisent guère à son ancienne famille politique. "Certains à droite se demandent si le ministre de l’Intérieur ne cherche pas à détourner l’attention ou à changer le sens de la manifestation, de ne pas donner l’impression que c’est un rassemblement contre le gouvernement", a ainsi analysé ce mardi matin le chef du service politique de BFMTV Philippe Corbé, qui a relayé la saillie d'un député issu des rangs des Républicains:

"Grande première pour la Ve République, un ministre va défiler contre lui-même."

Incertitude autour de Dupond-Moretti, RN et LR présents

Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, sera au même moment devant les parlementaires afin de défendre son projet de loi pour la confiance dans l'institution judiciaire. Son entourage indique à BFMTV qu'il n'est cependant pas exclu qu'il sorte un instant saluer le cortège. Une délégation de députés de la majorité - LaREM et MoDem (François Bayrou a affirmé ce mardi sur notre antenne qu'il pourrait "passer") - fera en tout cas le voyage aux côtés des manifestants.

Les Républicains enverront eux aussi leurs émissaires. Le Rassemblement national sera également représenté, non pas par sa présidente Marine Le Pen mais par son second, le député européen Jordan Bardella.

La gauche aussi au rendez-vous

S'agirait-il donc d'un événement réservé exclusivement à la droite, à l'extrême droite et à une partie du centre? Non, car plusieurs formations de gauche devraient également intégrer le défilé.

Olivier Faure, député élu en Seine-et-Marne et Premier secrétaire du Parti socialiste, marchera avec les policiers et les gendarmes. Les communistes feront cause commune, emmenés par Fabien Roussel, secrétaire national du parti et son candidat à la présidentielle. Le 11 mai sur notre plateau, il avait déjà coché la feuille de route des syndicats policiers en réclamant la mise en place d'"infractions spécifiques" en cas d'atteinte aux forces de l'ordre.

Cette liste devrait encore s'allonger. Plusieurs personnalités et mouvements politiques attendent en effet la réunion des groupes à l'Assemblée nationale de ce mardi pour se prononcer avec certitude.

Sur notre plateau ce mardi matin, Thierry Clair, secrétaire national de l'UNSA-Police, a assuré: "On ne va pas filtrer. (...) La sécurité n’est pas un sujet de gauche ou de droite, c’est un sujet de bon sens."

Les écologistes et les cadres de la France insoumise doivent par exemple encore trancher sur la ligne à tenir. Certains d'entre eux pourraient venir à titre individuel.

Article original publié sur BFMTV.com