Mako Moulages, la marque mythique de loisirs créatifs renaît en Dordogne
La marque de loisirs créatifs Mako, populaire il y a quelques décennies mais abandonnée dans les années 1980, retrouve une deuxième jeunesse grâce à une entrepreneuse, Agnès Beuchet, qui s’appuie notamment sur un site de production en Dordogne. Par notre correspondant Jean Berthelot de La Glétais.
Mako moulages: pour toute une génération, née dans les années entre 1960 et 1980, ces petits moulages en plâtre restent mythiques, une Madeleine créative et récréative. Mais longtemps inaccessible, aussi; la marque avant quasiment disparu, abandonnée par Ravensburger, qui l’avait rachetée à Nathan sans plus rien faire. Au milieu de la dernière décennie, Agnès Beuchet l’a totalement relancée, et en s’appuyant principalement sur une usine de Dordogne.
"En 2013, après avoir opéré dans le marketing et la communication, j’ai choisi de me tourner vers l’entrepreneuriat, commence la quadragénaire. Je voulais m’orienter vers la production, travailler une matière réelle. Il se trouve que j’avais précédemment conseillé des entreprises pour des produits destinés aux enfants, et étudié à cette occasion quelles marques gardaient une place particulière dans le cœur de ceux qui les avaient connues petits. Mako en faisait partie. Je suis tombée sur de nombreux forums, par exemple, où des parents d’aujourd’hui regrettaient de ne pouvoir transmettre le plaisir de jouer avec ces moulages."
Lire aussi
Agnès Beuchet a relancé la marque Mako Moulages en 2013.
Production made in France
Agnès Beuchet se renseigne alors sur l’entreprise, constate qu’elle n’est plus active et la rachète en faisant valoir la déchéance de marque, action rendue possible si celle-ci n’est pas exploitée pendant cinq ans au moins. Graphisme, packaging, thématiques, recherche de distributeurs, la Nantaise met quelques mois à monter son projet. "Et j’ai surtout eu la chance de tomber sur cette usine de Terrasson-Lavilledieu, en Dordogne. C’est vraiment le point clef de la fabrication, puisque c’est là que sont produits les croisillons en plastique qui permettent de faire tenir le moule. C’est aussi là que l’on stocke les semi-composants et que l’on assemble les pièces. C’est la pièce maitresse du dispositif industriel", assure Agnès Beuchet. Les moules, eux, sont produits en Haute-Loire, le plâtre à Carpentras, le[...]
Lire la suite sur challenges.fr