Sa maison est squattée, la vie de cette ancienne restauratrice vire au cauchemar

«Elle est au fond du gouffre. Sans aide, elle ne va pas tenir longtemps.» Ancienne restauratrice, Audrey a fait faillite pendant la pandémie de Covid-19, raconte France Bleu Gironde. À l’origine, elle avait ouvert un hôtel-bar-restaurant, juste avant le début de la pandémie. Mais l'établissement n’a pas survécu à la crise mondiale. Alors qu’elle disposait d'un logement de fonction, elle a «tout perdu en même temps». Et ce n’est pas tout. Propriétaire d’un petit logement au Teich (Gironde) sur le bassin d’Arcachon, elle s’en était servie pour loger une famille qui avait besoin d’aide.

Oui mais voilà, elle est toujours dedans : «Ça fait deux ans que je n'ai pas récupéré mon logement», raconte-t-elle, désabusée. Un logement qui devait lui servir au cas où «il y ait un problème». Mais aujourd’hui, c’est elle qui rencontre des problèmes puisqu’elle vit dans la rue à Bordeaux. Selon France Bleu, malgré ses dix ans d’expérience dans la restauration, aucun employeur ne veut l’embaucher puisqu’elle n’a pas de logement. «J'ai un sac à dos en permanence, ils ont peur que j'arrive pas propre...», déplore-t-elle.

Quant à la famille de squatteurs, il semble bien compliqué de la faire partir, alors qu’elle avait promis de partir en octobre prochain. Sauf qu’elle ne le fera pas. «C'est un couple avec des enfants en bas âge, repartir dans une procédure sera très long, et ce n'est même pas dit que j'aie gain de cause», raconte-t-elle dépitée. Seule éclaircie au tableau : une femme qui tient un stand (...)

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