Magnanelli, la meilleure recrue de la Juve est un adjoint
Depuis le début de saison, la Juve a vu débarquer dans ses rangs un véritable crack. Non, ce n’est pas une pépite venue d’Amérique du Sud : il s'agit de Francesco Magnanelli, nouveau collaborateur technique de Massimiliano Allegri.
La Juve renaît. « Nous devons toujours jouer de cette manière et ne pas reculer, c’est le football moderne. Nous l’avons démontré, ce soir », jubile publiquement Federico Chiesa, après le succès (0-3) des Bianconeri à Udine. Une reprise de championnat qui dénote avec ce que proposait la Vieille Dame il y a encore quelques mois. Il aura finalement fallu un été pour voir des Turinois conquérants, développant un football offensif avec du pressing et de la verticalité. Une prestation clinquante qui s’explique par la venue d’un homme, comme l’a d’ailleurs souligné Chiesa : « On ne reste pas immobile, on bouge et on est toujours en activité. C’est ce que nous demande le coach, depuis l’arrivée de Magnanelli. » Pour les amateurs de Serie A, ce nom rappelle sans aucun doute Sassuolo. Ancien capitaine et joueur le plus capé de l’histoire du club (510 matchs joués), Francesco Magnanelli a pris sa retraite sportive en mai 2022. Mais il s’est immédiatement trouvé une nouvelle passion : la tactique.
Patrimoine de Sassuolo
Le 9 juillet dernier, c’est dans l’anonymat le plus total que l’emblématique numéro 4 de Sassuolo (preuve en est, son flocage est désormais retiré) débarque à Continassa (le centre d’entraînement turinois). Il vient pour épauler Massimiliano Allegri (qu’il a eu comme entraîneur à Sassuolo, lors de la saison 2007-2008) dans un rôle relativement atypique, pour ne pas dire méconnu : coordinateur technique. En clair, il est en charge de l’aspect tactique en apportant sa vision et ses idées (en étudiant les différents adversaires, les différents contextes) à un entraîneur critiqué ces dernières saisons pour son football ronronnant. Un aveu de faiblesse pour certains, un recrutement malin pour d’autres. « Ça a toujours été un grand professionnel, humble et qui n’a cessé de progresser au fil des années », se remémore son ancien coéquipier Alberto Pomini, avec lequel il a évolué pendant douze ans à Sassuolo (soit 162 matchs). L’ancien portier ajoute le considérer « comme un frère » : « On s’est connu à 20 ans et on n’a cessé de progresser, de la quatrième division à l’Europe. C’est un grand exemple, pour moi. »…
Propos d'Alberto Pomini recueillis par TP.
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