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Madrid insiste sur un 3e plan d'aide grec, pas Berlin ni la CE

BARCELONE/BRUXELLES (Reuters) - Le ministre espagnol de l'Economie Luis de Guindos a de nouveau estimé mercredi que la Grèce aurait besoin d'un troisième plan d'aide financière et a invité les pays de la zone euro à saisir l'opportunité de la prolongation du programme en cours pour s'y préparer.

Cette déclaration, la deuxième du genre depuis le début de la semaine, a entraîné une nouvelle mise au point de la chancelière allemande Angela Merkel et du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui ont tous deux assuré qu'un troisième plan d'aide n'était pas la priorité du moment.

Luis de Guindos avait déjà affirmé lundi que les pays de la zone euro préparaient une nouvelle aide, d'un montant de 30 à 50 milliards d'euros, des propos qui avaient aussitôt été démentis par les présidents de l'Eurogroupe et de la Commission européenne.

Intervenant lors d'une conférence à Barcelone, mercredi, le ministre espagnol a remis le sujet sur la table en soulignant que l'accord conclu le mois dernier entre le gouvernement d'Alexis Tsipras et l'Eurogroupe pour prolonger de quatre mois le deuxième plan d'aide, jusqu'en juin, ne suffirait pas à résoudre les problèmes de financement d'Athènes.

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"Nous nous sommes accordés ces quatre mois supplémentaires pour, d'abord, évaluer la situation, voir si la Grèce a respecté les conditions et essayer de déterminer ce qui va se passer ensuite (...) à savoir foncièrement un troisième plan d'aide", a-t-il dit.

Le ministère allemand des Finances a aussitôt pris ses distances avec cette déclaration, assurant que le sujet ne serait pas à l'ordre du jour de la prochaine réunion de l'Eurogroupe, lundi prochain.

"Il n'est pas prévu de discuter d'un troisième plan d'aide à la Grèce lors de la réunion de l'Eurogroupe", a assuré le porte-parole de Wolfgang Schäuble.

Angela Merkel a par la suite estimé que la priorité des Européens était de s'assurer d'une application satisfaisante du deuxième plan d'aide prolongé.

"Je crois que nous avons bien assez à faire pour que (le plan d'aide) soit un succès", a déclaré la chancelière lors d'une conférence de presse commune avec Jean-Claude Juncker, à Bruxelles.

Le président de la Commission européenne a été dans le même sens: "Nous allons nous concentrer sur la mise en oeuvre de ce qui a été convenu avec l'Eurogroupe.

"Il est prématuré de parler d'un troisième programme d'aide. C'est le genre de spéculation qu'il vaut mieux éviter."

(Andres Gonzalez à Barcelone, Stephen Brown, Michael Nienaber et Jan Strupczewski à Bruxelles, avec Andreas Rinke à Berlin; Tangi Salaün pour le service français, édité par Véronque Tison)