Le « made in China » n’a plus la cote dans la tech américaine
Dell et HP planchent sur une sortie de leur production hors de Chine. D’autres groupes, américains essentiellement, cherchent aussi à se relocaliser ailleurs, au moins en partie. Certains ont déjà sauté le pas.
Ce n’est pas une hémorragie de la tech similaire à ce que connaît la Russie depuis qu’elle a envahi l’Ukraine. Mais il y a des signaux qui suggèrent une tendance de fond en Chine : la production locale de composants et de produits n’a plus autant la cote qu’autrefois. Et des grandes entreprises américaines sont de plus en plus sur le chemin de l’exode, pour s’approvisionner ailleurs.
Deux cas illustrent cette évolution dans le rapport qu’a la tech américaine avec les lignes de production chinoises. Le 5 janvier, Reuters a signalé, en reprenant les éléments du journal économique japonais Nikkei, que le fabricant de PC HP a commencé à sonder ses fournisseurs pour évaluer la faisabilité de délocaliser la production et l’assemblage hors de Chine.
Envie de départ de HP et Dell hors de Chine
Ce même quotidien a rapporté une autre information, qui concerne Dell cette fois. Il s’avère que le rival de HP sur le segment des ordinateurs désire ne plus utiliser de puces fabriquées en Chine d’ici à 2024. L’industriel américain a ainsi fait passer la consigne à ses fournisseurs pour qu’ils diminuent significativement la quantité de composants « made in China » dans ses produits.
Les envies de départ de HP et Dell —