Macron et Sunak aspirent à un "renouveau" des relations franco-britanniques
Oublier les frustrations des négociations du Brexit. Pardonner les piques lancées par Boris Johnson et Liz Truss. Emmanuel Macron reçoit le Premier ministre Rishi Sunak pour un sommet visant à écrire le "renouveau" de l'alliance "essentielle" entre la France et le Royaume-Uni.
Les relations manquaient de sérénité entre Emmanuel Macron et les ex-Premiers ministres Boris Johnson et Liz Truss. Le nouveau locataire du 10 Downing Street aspire à une meilleure entente avec le Président français, qu'il qualifie de "grand ami, assurément" dans un entretien accordé au quotidien Le Figaro. Une référence évidente à Liz Truss qui avait, un temps, refusé de dire si le président français était un "ami ou ennemi" du Royaume-Uni.
Voilà qui est de bon augure pour la visite officielle du Premier ministre en France. Emmanuel Macron le reçoit ce vendredi à Paris, pour un sommet visant à écrire le "renouveau" de l'alliance "essentielle" entre la France et le Royaume-Uni après des années de brouilles. Une visite qui précède de quinze jours celle du roi Charles III, qui a choisi la France pour son premier déplacement à l'étranger.
Le premier sommet France-Royaume-Uni depuis 2018
"Notre histoire ancienne, notre proximité et notre vision partagée des défis mondiaux signifient qu'un partenariat étroit entre le Royaume-Uni et la France n'est pas seulement important, il est essentiel", a déclaré Rishi Sunak dans un communiqué peu avant son arrivée à l'Elysée. "Alors que nous sommes confrontés à des menaces nouvelles et inédites, il est crucial de renforcer les fondations de notre alliance pour être prêts à affronter les défis du futur", a-t-il ajouté.
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Car la rencontre n'est pas que protocolaire. Les deux chefs d'Etat entendent renforcer la lutte contre l'immigration clandestine et la coopération sur la défense et l'aide militaire à l'Ukraine. Une manière de relance la tradition des sommets annuels, interrompue pour cause de Brexit, puis de pandémie et de vive brouille au sujet des alliances dans la région Asie-Pacifique.
La "priorité" est donc une "reconnexion", pour "reprendre des habitudes de travail communes" entre les deux dirigeants, qui seront accompagnés chacun de sept ministres, souligne-t-on à l'Elysée. Les de[...]
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