Publicité
La bourse ferme dans 5 h 30 min
  • CAC 40

    8 045,23
    -46,63 (-0,58 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 967,45
    -22,43 (-0,45 %)
     
  • Dow Jones

    38 460,92
    -42,77 (-0,11 %)
     
  • EUR/USD

    1,0730
    +0,0029 (+0,27 %)
     
  • Gold future

    2 338,10
    -0,30 (-0,01 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 614,28
    -2 252,32 (-3,64 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 360,92
    -21,66 (-1,57 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,68
    -0,13 (-0,16 %)
     
  • DAX

    17 987,86
    -100,84 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    8 090,62
    +50,24 (+0,62 %)
     
  • Nasdaq

    15 712,75
    +16,11 (+0,10 %)
     
  • S&P 500

    5 071,63
    +1,08 (+0,02 %)
     
  • Nikkei 225

    37 628,48
    -831,60 (-2,16 %)
     
  • HANG SENG

    17 284,54
    +83,27 (+0,48 %)
     
  • GBP/USD

    1,2513
    +0,0051 (+0,41 %)
     

« Macron Ordure » : que risque-t-on à insulter Emmanuel Macron sur Facebook ?

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron

« L’ordure va vous parler demain à 13h ». C’est essentiellement pour ce message, visant le président de la République Emmanuel Macron, qu’une Française est aujourd’hui poursuivie en justice. La loi comporte bien des dispositions qui sanctionnent en principe les injures et les outrages visant le chef de l’État.

L’affaire a été révélée le 29 mars par le quotidien régional La Voix du Nord. Une femme a été interpellée à son domicile par la police et emmenée en garde à vue. En cause ? La publication sur Facebook d’un message la veille de l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron au sujet de la réforme des retraites. Elle y mettait le message suivant :

« L’ordure va vous parler demain à 13h, pour les gens qui ne sont rien, c’est tjrs à la télé que l’on trouve les ordures ». Le message a reçu des commentaires, mais aussi des réactions sous la forme d’emojis de soutien. Le message a été partagé au moins à quatre reprises, selon la photo montrant le message publié sur le réseau social américain.

PUBLICITÉ

C’est le sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Omer qui a déposé plainte contre cette Française, après avoir « eu connaissance de photos et de publications injurieuses » — l’article ne précise pas d’où provient le signalement initial. La police a ensuite ouvert une enquête. L’affaire est depuis abondamment commentée, à travers le prisme de la liberté d’expression.

Juridiquement, il existe effectivement des outils dans le droit qui prévoient des peines contre les personnes s’en prenant au chef de l’État.

[Lire la suite]