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Macron « ordure » : elle finit en garde à vue pour un post Facebook

Macron « ordure » : elle finit en garde à vue pour un post Facebook (Photo prise lors de la mobilisation du 23 mars 2023 contre la réforme des retraites)
Macron « ordure » : elle finit en garde à vue pour un post Facebook (Photo prise lors de la mobilisation du 23 mars 2023 contre la réforme des retraites)

JUSTICE - Une quinquagénaire, militante « gilets jaunes » du Pas-de-Calais, sera jugée en juin pour « injure au président de la République » et encourt jusqu’à 12.000 euros d’amende, pour avoir qualifié Emmanuel Macron « d’ordure » sur sa page Facebook, a appris l’AFP ce mercredi 29 mars auprès du procureur.

Cette femme née en 1966 a été interpellée chez elle vendredi et placée en garde à vue, suite à une plainte déposée par la sous-préfecture, pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » et « injure au président de la République », a expliqué à l’AFP le procureur de Saint-Omer, Mehdi Benbouzid, confirmant une information de La Voix du Nord.

Dans cette plainte, le sous-préfet signalait deux publications, dont un message publié « sur la page personnelle » de la mise en cause le 21 mars, soit la veille de l’interview d’Emmanuel Macron au JT de 13H de TF1 et France 2 sur la réforme des retraites. Elle écrivait : « L’ordure va vous parler demain à 13H00, pour les gens qui ne sont rien, c’est toujours à la télévision que l’on trouve les ordures », a détaillé le procureur.

« On veut faire de moi un exemple »

Une photographie, « diffusée par une autre militante », la montrait aussi en train de « poser » devant une « inscription à la peinture jaune fluo sur la chaussée » d’un rond-point, qui insultait aussi le chef de l’État. Après enquête, la qualification d’outrage renvoyant à cette inscription « n’a pas été retenue ».

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Le parquet a poursuivi la quinquagénaire seulement sur la base de sa propre publication Facebook, pour injure « par parole, écrit, image ou moyen de communication par voie électronique », une infraction relevant du droit de la presse.

Cette infraction est « punie d’une amende délictuelle de 12.000 euros » mais « pas par de la prison », a précisé Mehdi Benbouzid.

« On veut faire de moi un exemple », a déploré cette femme auprès du quotidien La Voix du Nord, évoquant de très nombreuses insultes proférées sur les réseaux sociaux à l’encontre d’Emmanuel Macron.

Selon le procureur « généralement, peu de plaintes » sont déposées pour ce type de faits, et en matière de presse les enquêtes ne sont ouvertes que « lorsqu’il y a une plainte préalable ». La femme sera jugée le 20 juin à 13H30 au tribunal judiciaire de Saint-Omer.

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