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Macron défend l'alliance Renault-Nissan et rejette toute fusion

Emmanuel Macron a défendu mardi la gouvernance actuelle de l'alliance entre Renault et Nissan et a rejeté tout projet de fusion entre les constructeurs automobiles. Le ministre de l'Economie a répété mardi que la montée au capital de Renault de l'Etat était temporaire. /Photo prise le 27 octobre 2015/REUTERS/Philippe Wojazer

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a défendu mardi la gouvernance actuelle de l'alliance entre Renault et Nissan et rejeté tout projet de fusion entre les constructeurs automobiles.

"Je suis pour deux choses, la préservation de l'alliance Renault-Nissan dans ses équilibres tels que signés en 2002, deuxièmement l'intégration opérationnelle des deux groupes", a-t-il dit au micro d'Europe 1.

"Ce n'est pas la fusion, elle n'est pas à l'ordre du jour, elle n'a pas à être à l'ordre du jour", a-t-il insisté alors que le Premier ministre, Manuel Valls, a soutenu la même position dimanche.

Un bras de fer entre le PDG de Renault et Nissan, Carlos Ghosn, et le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, s'est installé depuis la brusque montée de l'Etat au capital du groupe français en avril afin de s'assurer les droits de vote doubles prévus par la loi Florange.

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Nissan considère que cette manoeuvre déséquilibre l'alliance, mais Emmanuel Macron a répété mardi que la montée au capital de Renault de l'Etat était temporaire.

"Nous repasserons à 15% de détention dès que les intérêts patrimoniaux des contribuables seront pleinement préservés, c'est-à-dire qu'on ne va pas perdre d'argent dans cette opération, on est pas loin de pouvoir le faire mais il faut le faire de manière progressive", a-t-il dit.

Le conseil d'administration de Renault n'est pas parvenu vendredi à résoudre le conflit sur la répartition des pouvoirs entre le constructeur français et Nissan, mais est tombé d'accord pour soutenir de nouvelles discussions et tenter ainsi de sortir de l'impasse sur les conditions de l'approfondissement des liens entre les deux groupes.

"Le positionnement de l'Etat est à géométrie variable, entre d'un côté une envie d'accélérer pour aller vers une fusion, ensuite des propos relativement différents", a réagi mardi Fabien Gache, représentant CGT chez Renault, au cours d'une conférence de presse. "Le problème de fond, c'est que les salariés et leurs représentants sont complètement en dehors des discussions qui pourtant les concernent directement."

Reuters a rapporté fin octobre que Nissan avait formulé des propositions confidentielles pour mettre fin au contrôle de Renault, via une augmentation de sa participation dans son partenaire français et une réduction de celle de Renault, actuellement de 43,4%, dans son capital.

Des sources gouvernementales et proches de l'alliance ont indiqué par ailleurs la semaine dernière que le ministre de l'Economie exhortait depuis plusieurs mois le PDG Carlos Ghosn à créer un groupe de travail conjoint pour explorer les scénarios de fusion, mais selon des termes fixés par le gouvernement.

L'Etat français détient actuellement 19,7% du capital de Renault. En mars prochain, il pourra exercer les droits de vote doubles prévus par la loi Florange, alors que Nissan ne détient aucun droit de vote en vertu de l'accord de 2002.

(Julien Ponthus, avec Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot)